Dissertation état et enjeu de la connaissance HGGSP

Sujet : L'Etat et l'enjeu de la connaissance

Avec la pandémie du Covid-19 qui perdurent depuis l'année dernière, les autorités Sanitaires ont affirmé la nécessité

de trouver un vaccin afin de lutter contre cette dernière. Ainsi, les états (c'est-à-dire les Autorité souveraine s'exerçant sur un peuple et un territoire déterminés) les plus développés se sont lancés dans une "course au vaccin" non seulement pour leur population mais également pour le Prestige.

En effet, en septembre dernier un laboratoire pharmaceutique espagnole s'est fait pirater ses données sur le vaccin par des supposés hackers chinois : Cet acte montre que actuellement, la production et l'acquisition de savoirs est devenue plus importante que l'argent, autrement dit, il révèle l'enjeu majeur que représente la connaissance pour les Etats.

D'ailleurs, on peut noter une distinction entre connaissance et Savoir même si ils semblent être plus ou moins synonymes : le la « connaissance » est le processus actif de production tandis que le "Savoir" est son produit, son résultat.

Ainsi, la connaissance, son accès et son partage permettent aux états de se développer à la fois sur le plan économique (innovations technologiques, Recherches et Développement), sur le plan politique ( maitrise du renseignement) mais également sur le développement de leur puissance et de l'influence qu'ils ont sur le monde .

Nous pouvons donc nous demander dans quel mesure la maîtrise de la connaissance constitue un enjeu économique,

politique et géopolitique pour les Etats ?

Pour y répondre, nous verrons dans un premier temps que la connaissance joue le rôle de levier dans la puissance économique des états, puis nous verrons que la connaissance représente également un enjeu politique et géopolitique majeurs dans le monde (pour les états)

La connaissance est instrumentalisée par les Etats afin d'accroitre leur puissance économique notamment par le biais

de la maîtrise de l'innovation.

En effet, de plus en plus d'états investissent une partie de leur budget dans la R&D car ils y perçoivent un facteur de développement économique. Ainsi, la Corée du sud, qui y consacre 4% de son PIB contre presque moitié moins pour la France ( 2.3%) e les Etats-Unis (2.7%).

Par conséquent, ils développent de plus en pus de centre de recherches de pointes comme par exemple le Qatar Ccience and Technology Park, la Sillicon Valley ou encore Bangalore.

Les scientifiques des technopoles déposent des brevets sur leur innovations afin de pouvoir les vendre aux pays étrangers : ainsi, ils produisent de la connaissance, la partage tout en développant l'économie de leur pays, on parle alors de transferts technologiques. Les États-Unis sont aujourd'hui les premiers émetteurs de brevets et investisseurs dans la recherche scientifique dans le monde (la moitié des chercheurs du monde travaillent aux Etats-Unis concurrencée par la Chine qui s'est fixée l'objectif de devenir le « leader international de l'innovation » en 2030.

L'Inde par exemple utilise la stratégie de délocalisation de production vers d’autres pays à bas coûts en développant

le programme "Make in India" dans le but d'attirer des FTN étrangères pour produire sur le territoire Indien. En 2018, SAMSUNG y a installé l'usine la plus importante de smartphone.

Cette stratégie révèle d'ailleurs la présence permanente d'une concurrence internationale dans une course à la puissance.

Pour reprendre l'exemple de l'entreprise SAMSUNG, elle a fermé sa dernière usine de production en Chine en 2020.

Cependant l'innovation est source de tensions entre les états notamment à cause de l'acquisition illégale de technologies et du non-respect de la propriété intellectuelle. Par exemple , les États-Unis justifient la guerre commerciale contre la Chine par ce motif : en 2019, la CIA a arrêté unressortissant Chinois qui volait et envoyait en Chine des capteurs et micropuces destinées à une urilisation spatiale.

Les états utilisent aussi la stratégie du Lobbying Diplomatique afin d'affirmer leur puissance économique, notamment

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