Comment les routes maritimes organisent-elles l’espace mondial?

1. Comment les routes maritimes organisent-elles l’espace mondial?

Question 1-5 p.203

1) Quelles sont les façades maritimes les mieux desservies par les routes d’importance mondiale?

Les façades maritimes les mieux desservies par les routes d’importances mondiale sont les réseaux empruntés par les flux de marchandises. Les flux montrent que les pays les plus

développés ont une économie ouverte sur le monde, par exemple, l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord, le Japon (document 1) et les pays de la façade orientale de l’Asie (Corée du Sud, Chine ( Tianjin, Qingdao, Shanghai, Ningbo, Guangzhou Hong Kong, Singapour). Les flux secondaires qui partent dans les pays du Sud vers le Nord (par exemple:de l’Indonésie vers Nagoya ou Pusan), concernent tout d’abord les produits bruts puis agricole, minerai, ou énergétiques (charbon, pétrole). Les grandes routes maritimes traversent l’Atlantique nord, la mer de Chine puis l’océan Indien, le Pacifique Nord pour rejoindre le Japon ou la Corée du Nord. Ce trafic relie une importante activité économique actuelle entre pays. On observe sur le document 1 que les routes secondaires opèrent le tour du continent africains et puis remontent le long des côtes atlantiques en Amérique latine. Les espaces mis en relation par les flux conteneurisés sont d’abord les interfaces maritimes. Il s’agit des littoraux bien intégrés à la mondialisation grâce aux ports qui constituent des points de passage obligés, d’entrée ou de sortie des espaces terrestres. Les principales sont celles de la Triade, par ordre d’importance celle de l’Asie pacifique, celle de l’Europe occidentale puis celles de l’Amérique du Nord sur l’Atlantique et le Pacifique. Les points de départ et d’arrivée des flux, les ports sont devenus des lieux essentiels de la mondialisation, tout comme les détroits et les lieux de passage obligés de la plupart des échanges. Depuis cette évolution, il y a eu une diminution des coûts et la multiplication des échanges commerciaux et de matières premières.

2- Quels grands types de flux circulent sur les routes maritimes ?

Les grands types de flux qui circulent sur les routes maritimes sont les produits et les matières premières et non ceux les marchandises périssables ou fragiles sont peu adaptées au transport par bateau. Le flux primaire transporte les matières premières et de nécessité.

L’essentiel des flux industrialisés ou émergents  s’est de développer ou d’augmenter  leurs réseaux sur les marchandises pour nourrir les 9 milliards d’êtres humains en 2050. Il y a 90% des marchandises échangées chaque année dans le monde qui sont acheminées par des navires de tous types de passages sur les mers et les océans. Le cargo est un moyen de transport qui permettent d’échanger des produits d’une culture à une autre. Cette place prépondérante dans le transport international s’explique par la libéralisation économique et les progrès techniques. Au travers de cette échange, les produits manufacturés prédominent et confère au secteur une grande importance dans la mondialisation. Par exemple, les flux secondaires s’observent des pays du Sud vers le Nord et concernent d’abord le pétrole brut, agricoles, mineurs ou énergétiques. Les flux secondaires transportent les produits pondéreux comme les hydrocarbures comme le pétrole et le gaz ou encore les céréales en vrac sont acheminés par d’autres types de bateaux et sous d’autres conditionnements. Les marchandises qui voyagent dans ces caisses métalliques ne doivent pas être sensibles aux variations rapides de température; en fonction des latitudes, il peut faire très chaud ou très froid à l’intérieur des conteneurs. Enfin, les porte-conteneurs ne peuvent être déchargés que dans des ports équipés, c’est-à-dire qui sont des plateformes multimodales. Cela exclut une grande partie des ports des pays du Sud par lesquels ne transitent presque pas les flux conteneurisés.

3-Quels facteurs géographiques, économiques et politiques font les détroits de Malacca, de Gibraltar et d’Ormuz des lieux stratégiques?

Les points de passages stratégiques sont des axes obligés qu’empruntent les flux maritimes pour parvenir à destination. Parmi eux, il faut relever les deux canaux transocéaniques, Suez qui permet de relier la Méditerranée à la mer Rouge et donc l’Atlantique à l’océan Indien. Les détroits les plus accessibles constituent d’autres passages stratégiques majeurs; le détroit de Gibraltar qui ouvre sur l’Atlantique depuis la méditerranée, le détroit de Malacca au Sud de Singapour qui conduit aux grands ports de la façade asiatique, le détroit d'Ormuz accessible à l’océan Indien, sur la route des flux pétroliers sont quelques passages sensibles en regard de l’importance des flux qui les traversent mais aussi des enjeux géopolitiques dont ils sont l’objet. En effet, ces flux s’avèrent vitaux pour bien des économies, c’est ce qui fait de ces zones des espaces stratégiques aussi. (doc.3). Les marchandises transportées principalement sont l’hydrocarbures. Ces détroits peuvent subir une intensité des flux et des risques par des attaques terroristes ou de piraterie. Les grands ports constituent les noeuds d’un réseau de routes maritimes dont l’importance stratégique ne fait qu’augmenter. Selon les époques et le contexte géopolitique, l’importance stratégique de différents détroit peuvent varier par exemple le 21 avril 2020 des pirates attaquent un bateau provenant de Singapour.

En 2000, il y a eu 75 attaques dans le détroit de Malacca et 119 au large de l’Indonésie. Aujourd’hui, on compte 4 000 actes de pirateries  dans les vingts dernières années dont entre 1994-1999 il y a eu 209 tentatives d’actes de pirateries et pour terminer en 2000 jusqu’en 2006 il y a eu 2 463.

La crise financière à la fin des années 2000 des personnes tentent d’aller chercher de l’argent qu’ils ne trouvent pas sur terre à faire des affaires sur l’échange commerciale ou sur l’exploitation agricole sur les îles de Batam ou sur la franches au Sud de Singapour. Ces actes sont illicites car ça entraîne une perte d’une économie et on exploite des jeunes enfants âgées entre 14-18 ans. Mais les états qui n’ont pas les moyens ne veulent pas une intervention extérieure. Pourtant la Chine, l’Inde et le Japon ont soutenu et joué un rôle essentiel de ces initiatives régionales. Les actes de piraterie on voit encore sur les larges franges de Singapour et sur les côtes sud et nord Africains.

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