Analyse critique Alexandre le Grand, tome 2 : Les sables d’Amons
Analyse sectorielle : Analyse critique Alexandre le Grand, tome 2 : Les sables d’Amons. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar byan.tur • 11 Octobre 2018 • Analyse sectorielle • 2 776 Mots (12 Pages) • 780 Vues
Histoire de l’Antiquité
ANALYSE CRITIQUE D’UN EXTRAIT DE ROMAN
Travail présenté à
Département d’histoire
INTRODUCTION
Tout au long de son évolution, l’homme n’a cessé de progresser et de pousser ses exploits toujours plus loin. Si l’on remontre à l’Antiquité, au IV siècle avant le christ, un de ces hommes est Alexandre le Grand. Ce dernier, héritier de la macédoine à l’âge de 20 ans, poursuit l’objectif de son père Philippe II de Macédoine soit de conquérir le territoire des Perses[1]. Il s’équipera d’une armée d’hommes étant redoutés de tous afin d’en arriver à ses fins. D’ailleurs, il deviendra l’un des plus importants conquérants de l’Antiquité[2].
La grande conquête qu’a faite Alexandre est probablement ce qui fait de lui un personnage d’une grande importance dans histoire de l’humanité. L’une de ces conquêtes ayant résisté un certain moment avant de céder est sans doute la ville de Tyr. L’extrait analysé tiré du roman Alexandre le Grand, tome 2 : Les sables d’Amons, énonce une partie de cette confrontation aux pages 381-382. Alexandre essaie tant bien que mal de faire céder la ville en usant de différentes stratégies militaires.
Dans le but de mieux cerner ce contexte historique où Alexandre avait un désir de s’emparer de la ville de Tyr, il sera question de développer davantage le contexte de sa conquête en expliquant ses motifs, ainsi que son étendue. Par la suite, un coup d’œil sera fait afin de mieux expliquer et comprendre les stratégies militaires à savoir la force de son armée, l’équipement, mais aussi comprendre comment ce dernier à frapper aussi fort qu’il est mentionné dans l’extrait. Finalement, le mode de vie des Tyriens à savoir qui ils étaient sera expliqué. Cette recherche d’informations permettra ainsi de savoir si l’auteur de l’extrait analysé s’est basé sur des faits verdicts pour écrie son roman.
- La conquête d’Alexandre
Très jeune, il est immaculé de mythes disant qu’il serait le descendant d’un dieu[3]. Il bénéficie d’une des meilleures éducations que son père pouvait lui offrir. D’ailleurs il sera initié très rapidement au combat ce qui lui fera sa principale force. Il suivra son père à de nombreuses reprises sur le terrain ce qui enrichit ses connaissances[4].
Pour commencer, il est important de comprendre qu’Alexandre n’arrivait pas au sein d’une nouvelle communauté ou d’une nouvelle cité avec le désir de tout raser sur son passage. Au contraire, ce dernier voulait prendre entente avec ces cités afin qu’elles deviennent sous son autorité. Seules les cités qui refusaient devaient subir la furie d’Alexandre face à leur décision. De plus Alexandre hérite d’une armée bien entrainée ainsi que d’une flotte de navires qui le suit tout le long de sa conquête[5]. Arrivé à Tyr, Alexandre tente de négocier, cependant il se fait refuser son désir d’obtenir cette ville. C’est alors qu’un siège commence pour Alexandre et ses troupes. Sur cette idée, un passage de l’extrait est très révélateur sur la véracité de l’extrait à analyser. « Perchés sur leur haute muraille, les Tyriens s’égayaient et plaisantaient, se moquaient des efforts surhumains de leurs ennemis, mais à la fin du quatrième mois, ils cessèrent »[6]. Or il est possible de constater que les troupes d’Alexandre sont restées un bon moment à attendre cherchant un moyen de pouvoir être en mesure de contrer les obstacles qu’offraient les fortifications des Tyriens[7]. Certains disent même qu’il s’agit là d’une stratégie militaire, celle d’être tenace et de ne pas donner de repos à l’ennemi[8]. Afin d’obtenir ce qu’il voulait, Alexandre monta la garde pendant sept mois avant de s’emparer du territoire de Tyr[9]. Ce dernier ne voulait pas rebrousser chemin « sous peine de perdre toute chance de mener à bien son projet de conquête de la côte phénicienne » [10]. Quand il est mention que les Tyriens cessèrent de rire, cela veut probablement dire qu’ils venaient de comprendre qu’Alexandre allait avoir le dessus sur eux. De plus, Alexandre demanda à ses alliés de venir l’aider à combattre la flotte qui entourait l’ile de Tyr. Ce qui le repoussait sur la mer allait se retourner contre les Tyriens. Les bateaux sont arrivés et ont fait en sorte que Tyr a rapatrié leurs vaisseaux au port afin de ne pas couler dans la mer[11].
Un second passage nous explique comment Alexandre et ses troupes s’y sont pris pour attendre l’ile de Tyr. « On se relayait nuit et jour pour effectuer cet ouvrage, en utilisant des chars tirés par des bœufs et des ânes, qui transportaient les matériaux qu’on déversait ensuite au fond de la mer »[12]. En faisant l’analyse d’autres documents historiques, cette même idée ressort plus d’une fois. En fait, après avoir pris possession de la partie continentale, Alexandre veut s’attaquer à l’ile de Tyr. Ce dernier use d’ingéniosité afin de donner une deuxième vie aux nombreux vestiges de la ville qu’il vient de raser sur la côte. Comme l’eau n’y est pas très profonde entre les deux rivages, il demande alors à ses hommes de transporter les débris jusqu'à la mer afin de créer une digue reliant les deux côtés[13]. Face à ce dur travail que se donnent les hommes d’Alexandre, les Tyriens ne prennent pas au sérieux ce dernier[14]. Cependant quand la digue commence à être de plus en plus à proximité de l’ile, les Tyriens commencent à répliquer afin d’empêcher l’ennemi d’arriver. En effet, ces derniers lancent des flèches de leur muraille ainsi que depuis leurs flottes[15]. Cependant, Alexandre a plus d’une idée dans son sac. Il fait construire d’immenses tours qui permettent de défendre ses hommes contre les tirs des Tyriens[16]. Il s’agit probablement des « deux colosses semi-mobiles » décrits dans le roman Alexandre le Grand, tome 2[17]. De plus, il est à noter que cette digue confectionnée par Alexandre est aujourd’hui représentée par une péninsule. Donc cet événement semble bel et bien véridique[18]. Aujourd’hui, cette digue a laissé place à un promontoire s’avançant dans la mer ne faisant plus qu’un ensemble entre l’ile et le contient[19]. Évidemment, Alexandre ne s’arrêta pas devant les fortifications. C’est à l’aide de ses immenses tours ainsi que l’aide de ses béliers et catapultes qu’Alexandre a eu le dessus sur ce qui le séparait de la ville insulaire de Tyr[20]. Quelques 10 000 Tyriens vus la mort et plus de 30 000 d’entre eux fut vendit comme esclaves[21]. Voilà la conséquence d’avoir voulu jouer contre l’autorité d’Alexandre. Ce denier eut raison des fortifications de Tyr après un acharnement de plusieurs mois[22].
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