Accords de matignon

Les accords de Matignon ont été signé dans la nuit du 7 au 8 juin 1936. Ils portent sur les salaires et les conditions de travail des ouvriers. Ils marquent une ouverture est une politique de relance de l’économie par une augmentation des salaires.

En 1936, des grèves massives éclatent auprès des ouvriers pour soutenir le Front populaire et faire pression sur le patronat. De plus, Léon Blum, meneur de la coalition du Front populaire, est élu président du conseil socialiste en juin et sa première initiative est de lutter contre la crise qui frappe le pays.

Dès lors, les conditions de travail et les salaires des ouvriers s’améliorent avec la mise en place de délégués ouvriers, l’augmentation des salaires, l’absence de sanctions en cas de grève ainsi que la mise en place de contrat collectif de travail. De plus, il y a une transformation des relations de travail avec les conventions collectives (conditions de travail négociés), la mise en place de congés payés (deux semaines par an), les semaines réduites à 40 heures de travail (cette réduction est critiquée par l’opposition car les ouvriers travaillent moins mais le salaire augmente ce qui peut mettre en faillite les petites entreprises.), la mise en place d’une assurance chômeur et pour finir, le lancement de grands travaux qui permettent aux chômeurs d’être embauchés par le gouvernement.

Cette nouvelle politique permet de relancer l’économie à travers des salaires plus élevés qui engendre un pouvoir d’achat plus élevé, une baisse du chômage avec l’embauche de milliers de chômeurs et la mise en place d’une assurance chômage qui permet aux travailleurs sans-emploi de ne pas finir à la rue.

Les accords de Matignon permettent donc de relancer l’économie et le pays plus globalement.

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