À une passante / Baudelaire
Commentaire de texte : À une passante / Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alice.eyt • 18 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 1 050 Mots (5 Pages) • 493 Vues
Poésie : Séquence 1 : Les Fleurs du MAL B.
A une Passante
- INTRO
« Seul l’ivresse de l’art peut voiler les terreurs du gouffre » affirmait Charles B.
Grande figure du romantisme, de la littérature française et considéré comme l’un des précurseurs de la modernité poétique, B. compte aussi comme l’un des novateurs du symbolisme puisqu’il attirera l’attention des poètes Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.
B. s’inspire de ces voyages et de ses relations avec les femmes pour écrire ses premiers poèmes en vers qui apparaîtront dans le recueil les Fleurs Du Mal parut en 1857. Dans ce recueil, B créer son propre monde entre Idéal et Spleen, dans lequel il essaie de nous plonger grâce aux correspondances dont il est l’unique inventeur.
- Extrait : les tableaux parisiens forment une nouvelle section intégrée en 1861, qui comporte de nb textes, portraits, réflexions et récits consacrés aux rencontres de la ville.
Le sonnet 93 retrace la rencontre éblouissante d’une femme juste aperçue ; il est construit sur la présence de 2 personnages mais aussi sur l’antithèse de l’espoir et du désenchantement.
- PROBLEMATIQUE
Comment B. nous décrit dans ce poème la fugacité d’une rencontre qui l’éblouit ?
LECTURE !!!!
- PLAN
Conformément à structure habituelle d’un sonnet nous pouvons observer 2 sonnets
1er mvt : 2 quatrains : évoquent la rencontre du poète avec une femme croisée dans la rue
2nd mvt : 2 tercets : évoque la disparition de cette femme
Premier quatrain :
- Premier vers = consacré environnement sonore de la ville
« La rue assourdissante autour de moi hurlait » : structure sonore particulière
+ échos sonorités u, r, d = effet cacophonique
Malgré forme traditionnelle, arrière-plan citadin inscrit sonnet dans la modernité
- Poète apparaît d’emblée avec pronom « moi » v.1
Scène rattachée à la sensibilité de ce spectateur (poète) qui capte un moment particulier
= centre de la scène
- V.2 énumération caractère élogieux : « longue, mince, fastueuses, agile, noble »
Longue phrase de 4 vers consacrée à la description d’un personnage féminin
Vision impressionne poète par son allure, sa majesté et sa démarche
- Peu détail physique la caractérise on a : «sa main, une femme v.3, sa jambe v.5 »
Quelques mouvements « passa, soulevant, balançant » v.3-4
« En grand deuil », et « douleur majestueuse » expressions étranges, bizarres, sombres = marquent esthétique baudelairienne
- « Passa » = seul verbe passé simple ; constitue élément récit très bref
Reprend + explique le titre (ce passé suggère rapidité d’une action vite achevée)
- Rythmes, énumérations, enjambement v.3 + deux participes présents « soulevant balançant » = impression harmonie, de balancement, d’équilibre
2ème quatrain
- Portrait se poursuit v.5 avec métaphore « sa jambe de statue »
Par cette image de statue, passante accède rang divinité + allégorie
Incarnation beauté parfaite mais froide (statue)
Tous les prestiges de l’Idéal recherché par B.
- V.7, personnage masculin à nouveau identifié avec 2nd « moi » + adj. qui le caractérise « extravagant » soit fou ou bizarre
Il est le témoin et narrateur de l’apparition
- Métaphore filée « je buvais… la douceur » sur tout le quatrain créer passage d’un personnage à un autre
Métaphore v.7 « son œil, ciel livide » met accent sur son regard bleu et noir qui est vecteur de cette rencontre
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