À quels genres et à quels registres recourent ces différentes dénonciations de la guerre.
Commentaire de texte : À quels genres et à quels registres recourent ces différentes dénonciations de la guerre.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MHadrien • 31 Mai 2016 • Commentaire de texte • 870 Mots (4 Pages) • 1 706 Vues
Au début du XVIII siècle, les Hommes ont déjà subi et mènent de nombreuses guerres. Cette dernière est considérée comme un fléau, contre lequel il est nécessaire de faire face et de s'indigner. C'est ce qu'on fait les auteurs composant de corpus, dans leurs différentes œuvres : L'article « Guerre », tiré d'un dictionnaire philosophique, écrit par Voltaire et datant de 1764 ; le poème « Le mal », écrit par Arthur Rimbaud en 1870 ; un extrait de l'acte II, scène 5 de La guerre de Troie n'aura pas lieu, écrit par Jean Giraudoux et datant de 1935 ; et finalement, d'un dessin de Plantu, publié dans le journal « Le monde » en 1994.
Demandons nous alors à quels genres et à quels registres recourent ces différentes dénonciations de la guerre.
Premièrement, on remarque que les différents auteurs ont recourt à différents genres littéraires pour dénoncer la guerre.
En effet, Voltaire décide d'exprimer ses idées à travers le dictionnaire philosophique, dont le but premier était de s'indigner contre ce fléau. Ainsi, Voltaire n'hésite pas à prendre position, tout d'abord en critiquant les prêcheurs de la guerre : ligne 1 « misérables médecins des âmes » ; ligne 4 « le caprice de quelques hommes fera égorger des milliers de nos frères ». Puis en montrant les horreurs que cause cette dernière : ligne 13 : « voient ma ville où je suis né détruite » ; ligne 14 : « cris des femmes et des enfants ». C'est pourquoi on y retrouve les champs lexicaux de la souffrance « criez » ; « tourments » ; « expirants sous les ruines » et de la mort « âmes » ; « égorger » ; « mourants » « mort ». Contrairement au dictionnaires classiques, Voltaire exprime un point de vue subjectif « je » et accuse les partisans de la guerre « vous » en démontrant ses horreurs.
Rimbaud, lui, exprime ses idées à travers le genres poétique. Son sonnet est très structuré, à première vue, il est donc en apparence classique, mais cela n'exprime qu'une retenue quand aux émotions et à l'indignation qu'il exprime dans son œuvre : ligne 4 « croulent les bataillons en masse dans le feu » ; « une folie épouvantable broie et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ».
Ensuite, Girondoux traduit ses idées par le genre théâtral, l'auteur exprime son point de vue à travers le personnage d'Hector, qui condamne la guerre : ligne 5 : « la foule des morts » ; ligne 25 : « la guerre sordide et hypocrite » mais qui rend aussi hommage aux Hommes y ayant laissé leur vie : ligne 8 « mes pauvres amis » ; ligne 30 « excuser près de vous ». Ainsi, le genre théâtral permet de susciter l'émotion directement au spectateur, donc d'exprimer directement l'indignation de l'auteur.
Finalement, Plantu, lui, décide d'exprimer son point de vue à propos de la guerre grâce au genre du dessin. Sur ce dernier, on aperçoit une image et un texte tout aussi choquant l'un que l'autre : on y voit un homme avec une arme pointée sur des enfants, qui dit « le problème avec les gosses, c'est qu'ils bougent tout le temps ». Ce dessin a donc pour but de démontrer les atrocités
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