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La Grande Guerre est une guerre d’un genre nouveau

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Par   •  16 Mai 2016  •  Dissertation  •  1 202 Mots (5 Pages)  •  4 706 Vues

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I/introduction + rédaction de la première partie

                La Grande Guerre est une guerre d’un genre nouveau. Première guerre à toucher un espace planétaire, le conflit 1914-1918 à bouleverser le monde entier. S’il trouve ces origines dans des rivalités économiques, territoriales et politiques européennes, il va rapidement toucher un espace beaucoup plus large, et de grandes puissances comme les Etats unis vont y prendre part :  ce conflit devient une guerre totale, transformant la manière de combattre des Etats, ainsi que l’expérience combattante des soldats. Dans quelles mesures les violences de guerres sans précédent vécu par les soldats durant ce conflit caractérisent-elles la première Guerre Mondiale ? Nous savons que les soldats européens expérimentent des violences de guerre sans précédent, ou la violence des conflits est légitimée notamment par  la culture de guerre.  Après avoir exploité ces deux points, nous verrons que ce conflit à laisser des séquelles durables chez les soldats ayant vécu l’horreur des tranchées.

         Premier conflit mondial, la Grande Guerre transforme l’expérience guerrière des soldats et représente un conflit aux violences  sans précédent.  

   Les soldats européens ont alors affaire à des conflits dans les tranchées, ou les conditions de vie sont inhumaines. La peur d’être tué par l’ennemi (« boche » ou « rosbeef » selon le camp) prédomine, mais ne représente pas la seule source de terreur pour les poilus ou autres soldats européens la malnutrition et la déshydratation deviennent rapidement des sources de craintes puisqu’elles sont des ennemies potentiellement mortelles. S’ajoute l’insalubrité extrême présente dans les tranchées à laquelle les soldats devaient faire face : un environnement boueux, ou les poux et les rats n’étaient pas peu fréquent. Pas seulement désagréables, ces animaux étaient également porteur de maladie set pillaient les faibles ressources des soldats.  L’éloignement des proches est également une source d’affaiblissement psychologique, et les soldats n’avaient plus que leurs camarades de division pour lutter contre la solitude, et résister à une journée au front qui faisait entre mille et deux mille morts.  La situation très peu favorable de prisonnier de guerre était également une source de crainte aigue  pour les soldats : la condition de ces derniers était terrible, puisqu’elle les condamnait  au travail forcé, dont les bénéfices reviendraient au camp ennemi. Cette véritable boucherie humaine a condamné les soldats à s’entretuer pendant des années au profit d’une guerre de position aux violences sans précédent.

        Un conflit d’ailleurs marqué par l’importance des pertes militaires. Deux écoles s’affrontent eu sujet des motivations qui poussaient les soldats à continuer à se battre dans une guerre plus meurtrière que jamais. Tout d’abord, l’école de la contrainte semble plus logique : comme évoqué plus haut, les soldats redoutait le fait de devenir prisonnier de guerre. De plus, l’armée possède un énorme  appareil de répression, et repose sur les soldats la pression de faire face au conseil de guerre ou au gendarme qui organisent de lourdes punitions.  En plus de cette pression exercée sur eux, les soldats s’alcoolisaient avant de partir combattre. L’eau-de-vie, alcool extrêmement fort, leur servait à se donner du courage et à se réchauffer.  Cela nous montre que ces violences étaient contraintes, ou au moins partiellement. Cependant, une autre thèse s’oppose à celle-ci : selon certains historiens, la présence de l’ennemi sur le territoire entretenait une haine particulière à son égard  et poussaient  certains soldats à accepter de combattre.  La défense de la patrie pourrait donc pousser les soldats à consentir le conflit, d’autant plus  que la protection des civils (dont leurs proches faisaient partie) reposait sur leurs épaules. La pression de l’opinion publique peut également être gage de son consentement, puisqu’un déserteur de l’armée, était, en plus d’être réprimé, très mal vu lorsqu’il retournait à l’arrière.   S’ajoute à cette pression une habitude pour les soldats de connaitre l’horreur : le statut de soldat était devenu leur métier officiel, et selon certains historiens, la plupart des soldats s’étaient affirmé dans cette profession et n’essayait pas de changer de statut. Consenties ou contraintes, les violences de guerre était bien réelles, et ont plongées les soldats dans un chaos meurtrier

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