Vous êtes un journaliste dans un pays en guerre

Vous êtes un journaliste dans un pays en guerre.

Témoignez de ce que vous voyez.

Cela va faire bientôt deux semaines que j'ai été envoyé par notre société journalière dans ce pays conflictuel.

Ce territoire qui est en guerre depuis environ trois mois en a vu de toutes les couleurs. C'est principalement la capitale du pays qui a été la plus endommagée. Des maisons, des magasins, des gratte-ciels, ont été détruits par cet horrible et néfaste combat acharné ! C'est le passage des chars, qui a fait le plus de dégâts. Les soldats ennemis s'en sont pris aux civils qui se trouvaient sur leur passage. J'ai pu constater, des dizaines de cadavres jonchaient là, dans quelques rues, étendus, avec sur leur visage, un regard apeuré se dégageaient d'eux et l'expression qu'ils donnaient, faisaient froid dans de dos. D'autres, étaient déjà là depuis longtemps, une odeur émanée d'eux, impossible de savoir si les défunts étaient des hommes ou bien des femmes car leur corps sont détériorés. Des soldats m'ont confié ceci :

« La guerre, vous savez, c'est épuisant et puis, notre famille nous manque terriblement...Cela va faire trois mois que nous nous battons contre les soldats ennemis pour survivre à cette guerre. »

Ou encore :

« Je veux rentrer chez moi, la guerre va durer beaucoup de temps, je ne pourrai pas tenir, c'est trop fatiguant, moi je vous le dis, l'humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l'humanité. »

Sur ces mots, les soldats retournèrent à leur mission. Quelques instants plus tard, des bruits assourdissants éclatèrent dans la ville. Ce furent des bombardements, les soldats ennemis vinrent nous attaquer avec des obus. Là où nous étions, une explosion eut lieu et les soldats qui furent avec moi échappèrent à ce drame. Un peu plus loin, il y avait une cathédrale qui a survécu au dommage de la guerre. On devait s'y réfugiaient en attendant les ordres, je traînais derrière eux car je succombais à la beauté de ce havre de paix qui était là au milieu de tout cela. Ils étaient déjà entrés, je m'y rendis lorsque soudainement, des soldats arrivèrent et entrèrent dans la cathédrale, des coups de feux s'entendirent et les mêmes soldats qui étaient entrés ressortir aussitôt. J'entrais dans le bâtiment et fus choqué de ce que je vis à l'intérieur. Les combattants avec qui j'étais été décédés. Leur corps rejoignirent ceux des défunts sur le sol. Paix à leur âmes, je fis une prière.  Mon rapport étant terminé, j’envoyais une lettre à mon lieu de travail pour leur dire que j'avais finis et demander si je pouvais revenir. Mon court séjour sur ce lieu de bataille m'a ouvert les yeux sur ce qu'était la guerre et m'a fait comprendre qu'elle est l'expression d'une pulsion destructrice.

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