Une Charogne lecture analytique
Commentaire de texte : Une Charogne lecture analytique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas809 • 8 Mai 2020 • Commentaire de texte • 801 Mots (4 Pages) • 687 Vues
Lecture analytique , « une Charogne »(vers17-36)
Introduction : Le poème une Charogne est extrait du recueil Les Fleurs du mal en 1856de Charles Baudelaire qui est un poète appartenant au Symbolisme. Le poème fait partie de la section « spleen et idéal ». C’est un poème lyrique
Dans ce poème, un couple en promenade tombe sur une charogne, qui devient le sujet du poème de Baudelaire. C’est un poème composé de douze quatrains en octosyllabes et alexandrins, avec des rimes alternées.
Problématique : Comment Baudelaire insère de l’or et de la boue ?
Dans le premier mouvement du vers 1 à 10 il y a une rencontre surprenante et repoussante, dans le deuxième mouvement du vers 1 » à 37 il y a une résurrection artistique, dans le 3 ème mouvement du vers 37 à 48 il y a une prophétie cruelle
Dans le vers 17 : Baudelaire décrit le ventre de la charogne, il qualifie son ventre de « putride », il y a aussi des mouches, on a donc quelque chose semblable à de la boue, plutôt horrible
Dans le vers 18 à 20 , il y a des noirs bataillon de larves qui sortent du ventre de la charogne, on a une métaphore avec « noir bataillon » et « vivant haillon », il y a une animation du cadavre.
Il y a une description du cadavre avec les « larves », il y a donc beaucoup de larves sortant du corps, cela est encore de la boue, c’est quelque chose d’horrible, qui est dégouttant. Il y a du parallélisme avec « ventre putride » et « épais liquide » , il ya une production d’une vision saisissante du corps en décomposition. Cette strophe semble montrer une sorte d’accouchement terrible, la charogne est associer à la femme.
Dans le vers 21 Avec « comme une vague » il y a une comparaison , « Tout » est comparé à une vague. « Tout » c’est des insectes qui coule comme un épais liquide. Cette boue est comparé à une vague, une vague en général c’est plutot quelque chose de jolie qui appartient plus à l’or qu’à la boue.
Dans le vers 22 le poète utilise l’adjectif « pétillant » en parlant de la coulée d’insecte, quand quelque chose pétille c’est que c’est quelque chose de beau, or une coulée de larves n’est pas beau. L’or est une nouvelle fois amené dans la boue.
Dans les vers 23 et 24 Baudelaire utilise corps et plus cadavre, il utilise aussi « vivait », on peu en penser qu’il reprend vie, ce corps pourrait être un cadavres humain. On a « enflé d’un souffle vague » qui est un adjectif homophone, c’est un retour de l’éloignement du réel, il y a encore un mouvement du cadavre.
Dans la strophe 7 , il y a une comparaison musical, il compare l’eau courante et le vent à une musique, il y a une transformation artistique de l’horreur, Baudelaire efface l’horreur et se tourne vers le sublime, il transforme la boue en or . il utilise le champ lexical de la musique avec mouvement rythmique et musique,
Dans le vers 29 Baudelaire parle de forme qui s’éffacaient , on peu penser que ce cadavre est celui d’une femme avec « forme ». Tout cela se transforme rapidement en rêve.
Dans les vers 30 on a une comparaison picturale, avec « ébauche lente » il y a une transformation artistique de l’horreur.
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