Traité sur la tolérance voltaire cas
Dissertation : Traité sur la tolérance voltaire cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thomaspeeters • 25 Mai 2016 • Dissertation • 2 127 Mots (9 Pages) • 3 514 Vues
Voltaire analyse :
Problématique : Comment Voltaire utilise une stratégie argumentative qui va nous mettre en opposition une nature maternelle et des créations humaines artificielles ?
Introduction :
Le Traité sur la tolérance est une œuvre de Voltaire publiée en 1763.
Ce texte vise la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils afin d'éviter que ce dernier ne se convertisse au catholicisme.
Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites chez lesquels il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions. Voltaire, figure emblématique de la philosophie des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux, qu’il nomme « l’Infâme », pour la tolérance et la liberté de pensée. Anticlérical et déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ».
Introduction : Fin du regne de Louis XIV, austérité religieuse persécution protestant. 1715 mesure vexatoire de l’Eglise. 1763 Traite sur la Tolérance , Erreur de la Justice lorse de la l’affaire Calas et Voltaire interprète ceci comme un parti pris religieux. Soutient la tolerance religieuse, la liberté de penser. Prone un religion naturelle exempt de superstition dogme et rite. S inspire de Locke (philospohe anglais du XVIII Lettre sur la tolérance 1689. Voltaire développe intérêt des nations ce sui implique le pluralisme religieux.
Problématique : Nous allons envisager la manière sont Voltaire élabore une stratégie argumentative qui va mettre en opposition la nature et les créations humaines artificielles
La fin du règne de Louis XIV connait une intensification de l’austérité religieuse et persécution contre le protestant. La régence, à partir de 1715, l’oppression officielle s’adoucie mais l’église continu de prendre des mesures vexatoirs.
En 1763, Voltaire publie le traité sur la tolérance, il attribue les erreures de la justice à un parti prix religieux. Il passe de l’éloge de la tolérance à celui de la liberté de penser etablissent de religion naturel exempte de superstition, de dogmes, de rites et donc de fanatisme. Voltaire s’inspire des réflexion de Locke, philosophe anglais du XVII qui a écrit une lettre sur la tolérance en 1689.
Voltaire montre que le bien des sociétés, ce qu’il appelle « l’interet des nations » suppose le pluralisme religieux. Cet extrait est issu et cloture le dernier chapitre du traité de la tolérence ( chap 25).
I Un argumentaire rigoureux
- La nature humanisée
a; Utilisation de la prosopopée (procédé par lequel un orateur ou un écrivain prête les sentiments ou la parole à des êtres inanimés, mort ou absent « la nature dit à tout les hommes
b ; Qu’es ce que la religion naturelle pour Voltaire ?
- Voltaire donne ici la parole à la nature et en fait le garant et la cause fondamental de la liberté et de la conscience
- On appelle la religion naturelle la religion obtenu lorsque l’on supprime d’une religion existente tous les élément la particularisant. Elle est dite naturelle dans le sens où l’idée d’un dieu et celle de la loi morale ne sont pas étrangère à la nature humaine. Il suffit d’écouter la voix de la nature pour rassembler les hommes dans une croyance commune. Même si les prêtre (dogme, loi) l’on falsifié, la voix de la nature reste présente, il suffit de l’écouter. Donc une religion fondé sur la raison est possible.
- Idée d’un être sûprème qui à fondé l’homme tel qu’il est « je vous ai fait faible et ignorants », « c’est moi qui le fais penser tel qu’il pense »
- Idée d’une nature qui veille à la justice dans le second paragraphe « j’arrête les suites funestes de la division interminable. » « je conserve l’équité dans les tribunaux »
Voltaire présente ici la nature comme un dieu créateur, épris de la justice.
B) L’enracinement dans une pensée commune
a. Développement de lieux communs (topoï) (Le topos a désigné petit à petit, par extension, tous les thèmes, situations, circonstances ou ressorts récurrents de la littérature)
- La faiblesse physique de l’homme « je vous ai fait naitre faible »
- Le caractère éphèmere de la vie humaine « Pour végéter quelques minutes sur la terre »
- La finitude de l’homme et le caractère inévitable de la mort « pour engraisser vos cadavres » -> ce sont des caractéristiques développer par Bossuet et Pascal, elles sont acquises par les lecteurs de Voltaire , cela lui permet de renforcer son argumentaire
- Une rhétorique rythmée en image
- Anaphore puisque : « puisque vous êtes faible, secourez vous ; puisque vous êtrs ignorants, éclairer vous et supporter vous », quand : « quand vous seriez tous du même avis, ce qui certainement n’arrivera jamais, quand il n’y aura qu’un seul homme d’un avis contraire. », C’est moi seul : C’est moi seul qui vous unis encore… C’est moi seul qui, dans une nation… Moi seul je conserve… Seule je peux inspirer la justice ».
- Acumulation de segment binaire « a l’indécission et au caprice », « de province en province, de ville en ville »
- Antithèse et opposition : « fureurs de l’école… la voix de la nature »-> allusion à la Sorbonne : école théologique, « inspirer la justice… n’inspire que la chicane », « celui qui m’écoute… celui qui me cherche… »
C’est éléments rendent le discours vivant, permettant au lecteur de se repérer dans l’argumentaire
- Il y a aussi une allégorie du paradis terrestre « il y a un édifice immense », Ce paradis est pour Voltaire celui de la religion naturelle que les hommes ont pervertit « les ornements les plus bizarres… Les plus inutiles », cela crée une image compréhensible et donc de renforcer l’argumentaire
II Opposition entre maternelle et des créations
- Nature maternelle
a ; Elle a donné la pensée à l’homme
- « C’est moi qui le fait penser », la pensée permet d’élaborer une morale rationnelle qui éloigne des préjugés, « une petite lueur pour vous conduire ». L’utilisation de ces moi seul permet une mise en valeur du sujet : ici la nature.
- Elle lui permet même de travailler « Les bras pour cultiver la terre « des bras pour cultiver la terre » pour les philosophes des lumières, l’oisivetée est mère des vices et donc de perte de la raison.
b ; La possibilité de survivre
- Elle permet à l’homme de survivre malgré les maux qu’ils s’infligent à lui-même. La guerre : « C’est moi seul qui vous unit… au milieu de vos guerre cruelles si légèrement entreprise », la lutte des classes « C’est moi seul, qui dans une nation, arrête les suites funèstes de la division interminable entre la noblesse et la magistrature. »
c ; Les sentiments
- Elle lui a également donné des sentiments : compassion « une guerre de compassion », concorde « qui vous unit encore malgré vous » -> la nature est présenté ici comme prenant soin des hommes comme elle prendrait soin de ses enfants. C’est le topos.
- Des créations humaines artificielles pour Voltaire, affectivité et rationalité appartiennent à la nature humaine
a ; Création artificielle
- Les hommes apportent à la création naturelle des éléments de destruction « au milieu de vos guerres cruels si légèrement entreprise », « les hommes prennent les pierres et se les jettent à la tête. »
- Superstition et rite
- L’essence de la pensée de Voltaire est dans ce texte, notamment en ce qui concerne la visionde la nature humaine : regardez le vocabulaire employé dans les premières phrases, il est dépréciatif. « faibles et ignorants », incapables de s’entendre (ironie avec « ce qui n’arrivera jamais »). Les actions humaines sont également critiquées « vos guerres cruelles, si légèrement entreprises », « ils ont voulu y ajouter….à la tête. ». Tout ce que les hommes entreprennent échoue ou est imparfait : la justice est pervertie, les lois sont aléatoires (citation à ajouter)
b ; autodestruction
- Les inventions humaines sont souvent lié au hasard et tourné vers un profit personnel. « tous savoir livré sans moi, à l’indésicion et aux caprices, aux milieu d’un amas confus de loi souvent due au hasard et pour un besoin de passager », « quand les lois n’inspirent que la chicanes ». -> Ces créations mènent à la dispute et plus tard à la guerre
- l’homme est présenté comme périssable, avec une image morbide « végéter », «l’engraisser de vos cadavres »
c ; incapacité à s’entendre
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