Texte sur Albert Camus, 1942

Texte 3 : Extrait II 4 de L’Etranger, Albert Camus, 1942

Focalisation interne

Ressemble à une autobiographie (journal intime « l’après midi », détails)

Meursault n’est pas nommé (=> journal intime)

Temps du passé

Pas de sentiments (absurde) = que des sensations (à travers analepse)

Analepse

CL monde du droit/justice : avocat, procureur, jurés, plaidoirie…

CL honnête homme

Eloge de Meursault à travers la plaidoirie de l’avocat

M ne se retrouve pas du tout dans ce portrait élogieux (comble de l’absurde)

CL du temps qui passe

CL ennui (un sentiment !)

CL fatigue

Dialogue : l’avocat se met dans la peau de M

Discours : 4, 11, 17, 35

L. 15 à 17 Discours Indirect Libre (DIL) (portrait élogieux)

Style indirect libre : Arthur hurla : il était l’heure de se lever, le cours de français était à 8h, il allait être en retard. Ce n’était pas bien.

Style direct : Arthur hurla : « Il est l’heure de se lever, le cours de français est à 8h, il va être en retard. Ce n’est pas bien »

Style indirect : Arthur hurla qu’il était l’heure de se lever, que le cours de français était à 8h, qu’il allait être en retard. Arthur ajouta que ce n’était pas bien.

Le style indirect libre intègre les paroles d’un personnages dans le schéma narratif, au minimum, MAIS en gardant les émotions que l’on peut trouver au style direct.

Personnage de l’absurde :

Aucun sentiment, que des sensations (olfactives, gustatives, visuelles, …)

Solitude de l’homme dans la société

Refuse les normes sociales (indifférence)

Agit sans logique dans son comportement (tire 5 fois sur un homme…)

Il sait simplement qu’il va mourir un jour, et il accepte sa vie, « absurde » telle qu’elle est. Pour lui toute vie est absurde.

Etranger : cycle de l’absurde (3 œuvres) :

L’Etranger (roman)

Caligula (théâtre)

Le Mythe de Sisyphe (essai) dernière phrase : il faut imaginer Sisyphe heureux » (= sens de la vie : monter sa pierre en haut de la montagne inlassablement)

Plaidoyer : s’oppose au réquisitoire en plaidant pour l’accusé, il utilise des arguments rationnels. Il peut également s’appuyer sur des facteurs affectifs et faire appel aux sentiments des destinataires (jury, public) ainsi qu’aux valeurs communes partagées avec lui (destinataire).

Plan :

Meursault est un étranger à son procès

Meursault a un regard naïf et extérieur à son propre procès

La focalisation interne amplifie son isolement

Le manque d’intérêt de M à son procès montre son absurdité

La critique de la justice

L’univers de la justice

L’emploi d’un langage soutenu qui contraste avec le langage employé par M

L’incompétence de l’avocat révélée à travers sa plaidoirie

PBQ : Dans quelle mesure l’absurdité de Meursault se rejoint-elle à l’absurdité du procès ?

En quoi durant ce procès M se sent-il étranger ?

Comment le plaidoyer de son avocat valide-t-il le détachement et l’absurde de M ?

Comment C rend-il compte de l’absurdité du monde à travers Meursault ?

==

P : Cmt le plaidoyer de son avocat valide-t-il le détachement et l’absurde de M ?

Un plaidoyer caricatural

La stratégie de défense

Les points faibles du plaidoyer

Une vaste mise en scène

Meursault étranger à son procès

L’impression d’être exclu

Le manque d’intérêt de M pour son

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