Commentaire de texte Albert Camus
Commentaire de texte : Commentaire de texte Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ayano_msp • 1 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 537 Mots (3 Pages) • 383 Vues
Commentaire de texte :
Problématique :
Albert Camus est un écrivain français du XXe siècle, qui a articulé sa création littéraire à travers deux cycles que sont l'absurde, qui vient du décalage entre un besoin d'idéal et le monde réel, et la révolte, qui doit nous faire affronter notre destin malgré toute son absurdité. Caligula, tragédie moderne écrite en 1939 et jouée pour la première fois en 1945 appartient au même titre que son œuvre l'Étranger, au « cycle de l'absurde ». L'oeuvre met en scène la montée en puissance d'un empereur romain, Caligula, qui, après la mort de sa sœur Drusilla va devenir un tyran absolu cherchant à atteindre l'impossible avec démesure. Dans l'extrait étudié, Caligula apparaît pour la première fois dans la pièce et est accompagné d'Hélicon, un esclave qu'il a affranchi, avec lequel il entretient un dialogue. Dans quelle mesure Caligula traverse-t-il une crise personnelle. Nous verrons dans un premier temps comment l'auteur manifeste le besoin d'impossible de l'empereur. Puis, nous découvrirons que la tension tragique présente dans cet extrait peut amener la lecteur à une véritable réflexion philosophique.
I/ Le besoin d'impossible de Caligula
A- Un personnage bouleversé
Mort de Drusilla a) Elle a été l’objet de longs débats évènement déclencheur de son bouleversement b) Caligula refuse que la mort de sa sœur/maîtresse soit la raison de son bouleversement le bouleversement n’est pas subi mais volontaire conviction c) (l.15-17) : Drusilla n’est pas nommée périphrase sans sentiments : « une femme que j’aimais » d) Recours à la distanciation : (l.17) : « Cette mort n’est rien, je te le jure. » e) Recours à la modélisation : (l.16) : « Je crois me souvenir. » f) Recours au discours indirect libre : (l.15) : « Que d’histoires pour la mort d’une femme »
B- Ce que pense l'Empire
2) le ton ou les tons : différences, ruptures. a) Caligula n’est pas calme avec constance : il change de visage d’une réplique à l’autre, il est inquiétant. b) Il tâche d’être naturel au début de l’extrait : (l.12) : « se levant avec la même simplicité » il essaie de se contrôler pour mieux convaincre. c) (l.23) : « Caligula, avec un éclat soudain.» (C. devient inquiétant) paranoïaque (l24-26) ; (l.25) : « j’ai les moyens de les faire vivre dans la vérité. »
Caligula va utiliser tous les recours, dont la paranoïa, la colère et la force tyran ;
Hélicon l’a compris : (l.27) d) (didascalie l.32) : « Caligula se lève avec un effort visible » effort pour redevenir calme.
C- Le motif de la lune
II/
Dans cette pièce, l’auteur met en scène la tragédie d’un homme: un empereur assoiffé de pouvoir
sans limites, un Romain tyrannique qui impose la logique d’un empereur fou. En somme, nous voilà
confrontés à un roi qui parle follement d’un besoin d’impossible. Pourquoi et comment un roi arrive-t-il
à un tel désir et une telle pulsion? Comment un tel empereur « parfait » et « aimable » en vient-il à
devenir « cruel », « meurtrier », « atroce » et même « fou » ?
« Qu'est-ce que l'amour ? » (l.17)
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