Stendhal, Le Rouge et le Noir, II, 45 : Lecture linéaire
Fiche : Stendhal, Le Rouge et le Noir, II, 45 : Lecture linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar akol222 • 19 Juin 2022 • Fiche • 715 Mots (3 Pages) • 733 Vues
TEXTE 10 : HENRI BEYLE dit Stendhal, Le Rouge et le Noir, livre 2, chapitre XLV
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INTRODUCTION
- Contexte :
1830, période où se déroule la Restauration (1814-1830), avec la génération romantique, mouvement littéraire crée face au classicisme et qui se rapproche du baroque
- Auteur : Henri BEYLE, second roman après Armance (1827)
- Œuvre : Julien Sorel cherche à faire fortune en utilisant les moyens d’ascension sociale de son époque : le clergé et l’armée.
Le roman est inspiré du fait divers d’Antoine Berthet, qui a tué son amante dans une église en 1827.
- Texte : Julien vient d’être guillotiné avec avoir été emprisonné pour tentative de meurtre sur la personne de Madame de Rênal, après que celle-ci ai envoyé une lettre au marquis de la Môle décrédibilisant Julien
- Projet de lecture : Comment la singularité de la mort de Julien est-elle montrée ?
- Mouvements :
- Récit d’une veillée funèbre singulière (lignes 1 à 14)
- L’étrange cérémonie des obsèques (lignes 15 à fin)
ANALYSE LINÉAIRE
I – Récit d’une veillée funèbre singulière
Lignes 1 à 5 :
Courage macabre de Mathilde : verbe de volonté « vouloir » : exprime une certitude, un souhait d’affronter la réalité
« Regard » / « yeux » -> expression / regard
COD « le » -> Julien
Abattement de Fouqué : adverbes de négation + réponse non verbale ni gestuelle
« bleu » -> uniforme (I, 8) ; habit lieu (II, 7) : symbole de l’élévation sociale « sur le plancher » -> chute des ambitions
Périphrase, euphémisme : « ce qui reste de Julien »
Lignes 6 à 14 :
L’hommage -> hommage privé, d’amour
Geste : « se jeter à genoux » : geste vif
« à genoux » -> prière, contexte funèbre, vive souffrance
Référence à son ancêtre Marguerite de Navarre épouse de Boniface de la Mole
Mathilde : « courage surhumain », « tremblant » -> active ; « voir » (l.2)
Fouqué : abattu, « détourne les yeux » (l.2)
Perception auditive et visuelle, d’abord sur le PDV de Fouqué : plus-que-parfait « avait placé » -> action du passé, qui s’est déroulé pendant que Fouqué fermait les yeux
- Mathilde « marche précipitamment »
- Fouqué se cache « la force de la regarder »
Plus-que-parfait aussi référence à une mise en scène :
- « marbre » : autel -> culte : religieux, lieu de célébration, dans la religion chrétienne le sacrifice du Christ
- « baisait » : marque d’amour voire de vénération
+ durée ; répétition
- Mathilde actrice, Fouqué spectateur
II - L’étrange cérémonie des obsèques
Lignes 15 à 18 :
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