Rencontre avec Madame de Clèves

Ma rencontre avec Madame de Clèves                                      p.40-42

Quelque chose de spécial vient de se passer en moi, cette soirée de fiançailles était un moment exceptionnel.

J’arrive la vieille des fiancaille de Claude de France et du Duc de Lorraine. A peine arrivé je vais directement auprès du roi puis après avoir reçu mes ordres, je vais chez les reines (jusqu’au fiançailles).

Madame de Clèves vient de terminer de danser. Cette dernière cherche du regard dans la salle quelqu’un a prendre comme cavalier. Avec sa parure qui la fait briller, je ne peux plus bouger, comme paralysé par sa beauté. Plus elle s’approche de moi, plus je suis surpris de sa beauté et plus mon coeur battait intensément, tellement que je le sentais battre au fond de ma poitrine. Elle m’a ainsi choisi comme “cavalier” et donc pendant qu’elle faisait sa révérence je me suis senti obligé de lui donner des marques de mon immense admiration envers elle. Alors que l’on ne se connaissait même pas, elle et moi étions au milieu de la salle : on danse (je dirai même harmonieusement, on s’entend déjà si bien….dès les premières secondes, c’est forcément un signe). Comme envoûté par cette danse mais aussi par Madame de Clèves je n’ai pris que quelques secondes d’attention pour les gens tout autour de nous qui nous regardaient (je l’ai senti dans leur yeux) avec de l’admiration.

Après ce moment qui m'a paru bien trop court mais si intense, à peine la danse terminait, le roi et les reines nous appellent. Ils étaient en train de nous questionner si je voulais savoir qui c’était mais dès le premier regard, avec ma cavalière, on s’était compris et on au fond de nous on savait déjà l'identité de chacun.

 Ensuite, je prends la reine dauphine et nous dansons tous les deux. Même si elle était aussi très charmante : toute la soirée (durant laquelle je faisais tout pour me rapprocher d’elle et l’admirer encore plus) et les jours qui suivirent je ne pensais que madame de Clèves. Il est impossible pour moi de l’enlever de ma tête.

Le château de Coulommiers                                                                      p.159-160

La princesse vient de partir dans son château de Coulommiers. Je ne peux m’en empêcher, cela fait trop longtemps que je ne l’ai pas vu, mon cœur agit contre mon corps. Je ne peux m’en empêcher, je suis obligé d’aller la voir, d’aller auprès d’elle.

Sur le chemin pour Coulommiers, une idée surgit : je m'arrête dans un village à environ un demi-lieue du château pour attendre la nuit afin de rendre visite à Madame en toute discrétion.

La nuit vient de tomber, je marche dans une nuit si obscure que j’arrive a peine à discerner le chemin qu’il faut prendre. Je viens alors d’arriver aux abords du château, je m'arrête et analyse donc pour voir si d’autres personnes s’y trouvent mais aussi pour trouver le chemin le plus aisé pour arriver le plus vite auprès de ma dulcinée. Les palissades sont énormes et au prix de beaucoup d'efforts et de temps, j’arrive enfin à les passées. Je me trouve alors dans le jardin et je sais directement dans quelle pièce Madame de Clèves se trouvait. Glissant à côté de l’une des fenêtres de la pièce où elle se trouvait, je la vit : elle seule, avec rien sur sa tête  ni sur gorge, ces cheveux attachés comme si elle venait de se réveiller.  Je n’ai même pas de mots pour exprimer cette  beauté. Chaque seconde qui passait a la regarder, et mon coeur battait de plus en plus fort (il battait si fort que je le sentais taper contre ma poitrine, il battait si vite que j’ai même failli tomber dans les pommes).

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