Relations interculturelles
Commentaire de texte : Relations interculturelles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anomi loprer • 3 Juin 2019 • Commentaire de texte • 1 523 Mots (7 Pages) • 625 Vues
RELATIONS INTERCULTURELLE
Lors du cours Relations Interculturelle, j’ai dû participer à une rencontre avec des personnes qui ont immigré au Canada et qui suivent maintenant des cours pour apprendre le français dans des classes de francisation. Lors de cette rencontre, nous avions des questions à poser pour en savoir davantage sur leur vécu en tant qu’immigrants du Canada et en voici les réponses et mes impressions face à elles.
Au tout début de l’activité, avant même de rencontrer la personne en classe de francisation, il y a deux habiletés de communication que je devais mettre en pratique lors de la rencontre pour faciliter l’interaction avec elle. La première habileté de communication était de réduire la rapidité de mon langage. Mes deux défis étaient de parler mon vite et de réduire les contractions de phrase que je fais souvent lorsque je parle sans m’en rendre vraiment compte. J’ai bien relevé mes deux défis. Je prenais plusieurs poses entre mes phrases et mes mots et je prenais le temps de penser à ma phrase avant de la dire pour éviter des contractions de phrases ou des expressions québécoises que la personne ne comprendrait pas. La deuxième habileté de communication était de parler clairement. Mes deux défis suite à cette habileté étaient de répéter plusieurs fois la même phrase et d’être à l’écoute de l’autre personne face à sa compréhension de ce que je lui dis. J’ai bien réussi ces défis. À plusieurs reprises j’ai dû reformuler dans d’autres mots ce que je voulais dire. Je restais calme et parlait calmement pour que la personne voit que j’étais très patiente et que ça ne me dérangeait pas de répéter. J’ai aussi utilisé l’humour pour lui montrer que je trouvais agréable de parler avec elle, même si je devais répéter souvent. Aussi, j’ai utilisé un de mes trucs personnels que j’utilise lorsque j’enseigne à des jeunes enfants : parler avec des mots simples. Ce truc a grandement facilité l’interaction entre moi et la personne. Bref, je crois que j’ai bien relevé mes défis et la personne en francisation semblait bien me comprendre lorsque je lui parlais.
Durant mes deux rencontres en francisation nous étions trois filles de la technique d’éducation spécialisée, incluant moi jumelées à deux femmes en classe de francisation. L’une d’elles parlait davantage avec nous. C’est une femme de trente-trois ans d’origine australienne. Elle est arrivée au Québec en octobre 2013. Cela fait plus de 5 ans qu’elle est résidente permanente du Canada. Elle ne détient pas encore sa citoyenneté canadienne, car il faut qu’elle est résidé au Canada un certain nombre d’années, puisqu’elle va voir sa famille quelques fois par année en Australie, le nombre de jours resté en Australie ne compte pas dans les jours résidé au Canada. Donc, elle n’a pas encore le nombre d’années nécessaire pour faire sa demande de citoyenneté canadienne. Elle a fait toute sa scolarité en Australie. Le système scolaire ressemble beaucoup à celui de Toronto. Il y a une dixième année et tu peux aller jusqu’à une douzième année. Il y a le «pre school», le «primary school», le «midle school» et le «high school» ensuite c’est l’université. Le «pre school» est facultatif, le «primary school» et le «midle school» est l’équivalent de l’école primaire au Québec et le «midle school» et «high school» sont l’équivalent de l’école primaire. La fin de leur secondaire ce fini dans la dixième année et ils peuvent continuer au collège pour une onzième et douzième année. Après c’est l’université ou la formation professionnelle. L’école est obligatoire dans la majorité des territoires australiens jusqu’à l’âge de 16 ans. La femme en francisation a fini toutes ces études jusqu’au secondaire et a fait des études supérieures pour devenir cuisinière. Elle travaillait des restaurants comme cuisinière en Australie. Lorsqu’elle est arrivée au Québec, elle a remarqué qu’il y avait trop de compétition et que le travail en cuisine ici était vraiment différent qu’en Australie. Elle a décidé de changer de carrière et elle est en ce moment en train de poursuivre des études en ressources humaines pour travailler dans le communautaire. Elle parle l’anglais et commence à parler le français. Elle est mariée à un homme québécois anglophone qu’elle a rencontré ici au Québec lorsqu’elle a immigré au Canada. Elle nous racontait qu’en Australie la majorité de la population son catholique et que la religion se vit individuellement. Elle disait que c’était très ressemblant à ici. Tout comme la culture familiale. En Australie, la population est majoritairement individualiste. Elle nous disait que l’Australie est un pays dont la population est jeune et moderne. Tout comme le réfère le livre Relations Interculturelles de Édithe Gaudet, dans un pays où l’individualisme est préconisé, on y retrouve des valeurs comme l’autonomie, l’indépendance et la liberté[1]. On peut constater que l’individualisme est au cœur de ce Pays par le fait qu’elle nous dise qu’elle a souvent voyagé seul. Elle a vécu pendant deux ans en France. On peut voir qu’elle est libre de ces choix, elle n’est pas contrainte à rester avec sa famille et semble très autonome et indépendante. Pour finir, elle est venue immigrer au Québec parce qu’elle aime les quatre saisons, elle aime que ce soit un territoire qui a de l’histoire, et elle aime plus particulièrement la ville de Montréal pour la facilité du transport en commun et l’accessibilité à plusieurs services publics.
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