Prends cette rose aimable comme toi , Ronsard, 1569, XIII(Carpe diem, p.23)
Cours : Prends cette rose aimable comme toi , Ronsard, 1569, XIII(Carpe diem, p.23). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gabrielledpsm • 14 Mai 2021 • Cours • 532 Mots (3 Pages) • 8 202 Vues
Prends cette rose aimable comme toi , Ronsard, 1569, XIII(Carpe diem, p.23)
Tout d’abord ce poème m’a marqué car en en le lisant on remarque que
Ronsard utilise encore une fois la fleur et en plus particulier la rose pour parler
de son amour, de sa bien-aimée. De plus Ronsard ne parle pas de sa bien-
aimée, il lui parle en utilisant l’impératif et en utilisant des pronoms personnels
de la deuxième personne du singulier. « toi » ; « prends » ; « ton »
Seulement une autre chose m’a marqué : en lisant les quatre derniers vers on a
l’impression que Ronsard parle d’un amour qui n’a jamais existé, où que très
peu, comme si cela fut un amour éphémère.
En parlant de cette éphémérité, on observe un Carpe Diem qui s’impose
fortement dans ce poème. En effet, Ronsard utilise ici la rose pour représenter
quelque chose de fragile et éphémère; de plus cela justifie tout autant la beauté éphémère car la rose a toujours été considéré comme l’une des plus belles et délicates des fleurs; comme dans beaucoup de ces poèmes amoureux.
Dans un premier temps (quatre premiers vers) on voit une image de la femme totalement surélevé et mieux que toutes les autres avec une anaphore en « Qui sers de » qui accentue le rôle et la beauté de cette femme et aussi un parallélisme « sers de ROSE aux ROSES »; « sers de FLEUR aux FLEURS »; « sers de MUSE aux MUSE ». qui accentue lui aussi le fait que cette personne est encore mieux que les meilleurs de chaque domaine.
Ensuite dans un second temps(quatre vers suivant), on observe, Ronsard qui exprime ses souffrances en utilisant le registre pathétique « mon coeur qui n’a point d’ailes »; « plaies cruelles ».
Ainsi il évoque ses souffrances, ce qui provoque un sentiment de pitié, d’où le registre pathétique.
Et enfin dans un dernier temps, o voit un auteur qui parle avec une certaine éphémérité d’un amour qui nous paraît -quasi- ne pas avoir existé.
En effet, le carpe diem s’exprime ici avec une oxymore « un soleil voit naître et mourir la rose » et la comparaison « Comme une fleur ne m’eût duré qu’un jour! »qui renforce la momentaneité des relations sentimentales et de la beauté physique nous forçant à penser qu’il vous profiter de notre jeunesse et de l’amour le plus tôt possible.
[pic 1]
J’ai choisi cette illustration qui est une peinture nommé les roses du jardin de Konstantin Razumov un peintre d’aujourd’hui.
On voit ici une très belle femme assise et entourée de verdure qui regarde un bouquet de rose écloses.
J’ai choisi cette illustration car dès le titre « Les roses du jardin » on peut se demander si les roses sont considérés comme les roses du bouquet ou plutôt par la sublime femme assise en face nous.
De plus l’harmonie de couleurs nous fait penser au printemps qui lui aussi comme la beauté passe.
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