Variations Sur Le Thème Du Carpe Diem

La métaphore latine Carpe diem signifie « Profite du jour présent ». «  Mignonne » est un poème de Pierre de Ronsard dans le recueil Odes parut en 1553. « Quand vous serez bien vieille » est un poème qui est dans le recueil Sonnets pour Hélène de Pierre de Ronsard, il est par Mignonne ut en 1578. « Stances à Marquise » est un poème de Pierre de Corneille se trouvant dans le Recueil de Sercy, publié en 1660. « Si tu t’imagines... » est un poème qui se trouve dans le recueil L’instant fatal de Raymond Queneau, poète français de la première moitié du XXe siècle ; il est publié en 1948. Ronsard dans « Mignonne » exprime la leçon du Carpe diem au moment où il lui dit « cueillez votre jeunesse » (vers 16) et par le champ lexical de la jeunesse « votre âge fleuronne » (vers 14), « verte nouveauté » (vers 15), « jeunesse » (vers 16). Ronsard dans « Quand vous serez bien vieille » énonce le Carpe diem par des verbes à l'impératifs « vivez » (vers 13), « n'attendez » (vers 13) et « cueillez » (vers 14). « Stances à Marquise » de Corneille met en évidence le Carpe diem par la rose signification de la beauté (au vers 7) et par un conseil à l'impératif, « Pensez-y » (vers 29). « Si tu t'imagines » de Queneau exprime le Carpe diem par la phrase « Si tu t'imagines / xa va xa va xa / va durer toujours » (vers 4, 5 et 6) qui a pour but de faire comprendre à la jeune femme qu'il faille profiter de la jeunesse, car elle est éphémère. La tradition du Carpe diem est aussi montré dans les poèmes par le thème de l'amour, dans « Quand vous serez bien vieille », c'est une déclaration un peu narcissique envers le poète lui-même, car le nom d’Hélène n'est jamais cité et pourtant, le sien « Ronsard » est cité au vers 4, des paroles d'Hélène, dans « Si tu t'imagines », l'amour est évoqué par les saisons « la saison des za / la saison des za / saison des amours » ( vers 7, 8 et 9 ) pour dire que l'amour existe dans la jeunesse et non dans la vieillesse.

Ronsard dans « Mignonne » exprime son poème à Cassandre Salviati, fille d'un banquier italien, qu'il n'a vu qu'une fois, le jour de la rencontre, dans une fête à la cour. Dans « Quand vous serez bien vieille » de Ronsard, il courtise Hélène de Surgères, c'est Catherine de Médicis qui l'incite à écrire par vers interposés à Hélène. Corneille dans « Stances à Marquise » parle de Thérèse du Parc, une comédienne de la troupe de Molière et que l'on surnommait « Marquise ». Dans « Si tu t'imagines » de Queneau s'adresse à aucune jeune femme.

Ronsard dans « Mignonne » raconte un promenade dans un jardin, au fur et à mesure où on avance dans le poème, nous nous rapprochons de la rose. On passe du verbe « allons voir » (vers 1) à « voyez » (vers 7) puis enfin à « Cueillez » (vers 16). Dans « Stances à Marquise », il énonce le temps qui passe par la rose qui se fane au vers 7 qui montre les ravages du temps sur les vivants, puis « Le même cours des planètes / règle nos jours et nos nuits » au vers 9 et 10 qui montre la circularité du temps qui passe. Queneau dit que la rose est éphémère, la jeunesse aussi, « roses de la vie », lui est assimilée puis il évoque la

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