Poésie et le vers
Dissertation : Poésie et le vers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ksjsj • 3 Janvier 2023 • Dissertation • 657 Mots (3 Pages) • 293 Vues
Plan:
I- La versification, une forme classique indispensable
II- L’abandon du vers
La poésie est un des genres littéraires les plus anciens dans l’histoire de l’art et de l’écriture. L’apparition des épopées et la naissance des récits en forme de vers fut révolutionnaire et restera distinguée jusqu’à nos jours. Cela, en revanche, créera plusieurs nouvelles formes de poésie, avec l’opposition de certains, qui défendent la démarche stricte de la création de la poésie en vers. Dès lors, le vers est-il nécessaire à la poésie? En premier lieu, nous envisagerons la forme classique indispensable de la poésie versifiée, puis, l’abandon du vers.
Première expression littéraire de l'humanité, utilisant le rythme comme aide à la mémorisation et à la récitation orale, la poésie apparue d'abord dans un cadre religieux et social et institue les mythes fondateurs dans toutes les cultures. Que ce soit avec l'épopée de Gilgamesh, ou avec les deux premières œuvres de la littérature occidentale, l’Iliade et l’Odyssée du fameux Homère, avec la mythologie dont on parle aujourd’hui, ou avec les personnages divins héroïques qu’on connait et admire, la façon dont on a recours à telles informations anciennes revient à la même méthode: le vers. Que ce soit en telles ou telles syllabes, en telle ou telle strophes, écrit par tel ou tel poète en telle ou telle langue, tout revient au même principe: le vers. Certains même oseraient le nommer tout un système. D’ailleurs, la poésie se fixe des contraintes fortes pesant sur la forme: respecter certaines longueurs de vers, certains schémas de rimes, un nombre précis de strophes et de vers par strophe... Ces contraintes varient aussi selon la forme du poème et selon l'époque. Ces règles et ces formes ont évolué au cours de l’histoire littéraire, ce qui montre qu’elles n’ont jamais été arbitraires ou gratuites. Et c'est au XIIe siècle que naît le sonnet, peut-être la forme la plus classique, la plus associée au poème. Si de même nous à parler de ce temps, la poésie est, au Moyen Âge, le genre littéraire le plus prestigieux, et certainement, les plus dédiés à maintenir ce prestige et a élever la poésie aux plus hautes des classes s’opposeront a la modernisation de cette dernière. Après tout, la forme classique de la poésie versifiée est indispensable, pas question d’oublier un genre littéraire si compliqué et de le marginaliser.
Le vers, certes venu d’origines prestigieuses, a dut faire face à la fin de sa dominance dans la poésie. En effet, deux poètes, Bertrand et Rimbaud, ont inventé ce qu’on appelle le « vers libre » au XIXe siècle, voulant s’affranchir les règles de la métrique traditionnelle pour trouver une forme nouvelle et mieux convenante à leur style et projets personnels en tant qu’artistes. Évidemment, ils étaient, à côte de nombreux autres poètes, à l’étroit d’une forme qui ne leur permettait pas d’inventer de nouvelles voies d’expressivité. On ne peut alors nier que le vers, malgré son besoin d’un certain degré de génie, possède une nature restrictive. En addition, on dit de Charles Baudelaire, qu'il est le père de la poésie moderne,
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