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Phèdre, analyse linéaire

Résumé : Phèdre, analyse linéaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2020  •  Résumé  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  1 022 Vues

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Phèdre, Racine

Texte1 : Acte I, scène 3

En 1677, Racine propose une réécriture du mythe antique de Phèdre basé sur l’œuvre d’Euripide, intitulé Hippolyte couronné. Au début de la pièce Phèdre pense que son mari Thésée est mort. C’est parce qu’elle croit qu’il a disparu que la scène 3 de l’acte I est possible. Phèdre est en présence de sa nourrice et confidente, Oenone, et dévoile le sentiment amour qu’elle nourrit pour son beau-fils Hippolyte.

Prblm : En quoi cet extrait illustre-t-il la fatalité de la passion de Phèdre ?

I) L’analepse : le retour en arrière pour expliquer les origines (Vers 1-4)

 Vers 1 : « Mon mal vient de plus loin » = retour en arrière ; son mal vient se son passé

 Vers 1 : périphrase pour parler d’Hyppolite : « A peine au fils d’Egée »

 Les temps employés construisent cette révélation comme un basculement :

 Vers 2 : verbe au passé : « étais » =donc Phèdre revient dans le passé + « sous les lois de l’hymen » = l’Hymen fait référence au mariage de Phèdre et Thésée et c’est lors de se mariage que Phèdre découvrit Hippolyte

 Vers 3 : verbe à l’imparfait « semblait »

 Vers 4 : basculement lui-même raconté au passé simple : « montra »

 Vers 4 : « mon superbe ennemi » = oxymore désignant Hippolyte

 Vers 4 : C’est donc par la vue qu’elle voit Hippolyte et donc qu’elle est prise au piège

II) Les effets de la passion (Vers 5 à 10)

 Vers 5 : C’est a se moment que le cœur de Phèdre chavire : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue », il est mimé par les rythmes + rythme ternaire (1.2.3)= saccadé comme un cœur qui s’emballe+ assonance en i : « vis », »rougis », « palis » = imite la gémissement

 Vers 7 : « Mes yeux ne voyaient plus » = elle ne peut pas agir et aimer Hippolyte donc elle est comme privé de sa vue + référence à Œdipe qui s’est retirer la vue quand il a découvert qu’il avait épousé sa mère et tué son père

 Vers 8 : trouble renforcé par des figures très puissante : « et transir, et brûler » = « transir » = froid extrême, « brûler » = chaud extrême + renforcer par la figure de style polysyndète : « et »

 Vers 9 et 10 : le sang représente la ligné de Phèdre : en effet, Hélios humilié Vénus en prévenant Héphaïstos, son mari, de sa liaison avec Arès. Vénus poursuit en malédiction toute la descendance d’Hélios, dont Phèdre. De plus Pasiphaé, la mère de Phèdre, a eu une relation avec un taureau et donna naissance au Minotaure.

 Vers 9 et 10 : Cet extrait prouve que Phèdre « n’est pas tout à fait coupable » ; elle est victime d’une malédiction + les rimes « Redoutables » et « Inévitable » renforce cette idée.

III) Le refus d’une passion condamnable (Vers 11 à 16)

 Vers 11 : dernière tentative : prête à sacrifier son amour pour échapper à l’emprise de la déesse. Elle reprend le contrôle.

 Vers 13 : « Pour bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre » = repousse son amour et le déteste avec « bannir », « ennemi » et « idolâtre »= suffixe -âtre

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