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Partie I2 – L’analyse interculturelle en gestion : décloisonner les approches classiques

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Par   •  21 Avril 2018  •  Cours  •  712 Mots (3 Pages)  •  987 Vues

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Partie I2 – L’analyse interculturelle en gestion : décloisonner les approches classiques

Introduction

Depuis plus de trente ans, des chercheurs étudient les pratiques de gestion à l’échelle internationale dans une perspective comparative. Ces études visent à mieux connaître, dans un contexte d’internationalisation puis de mondialisation, des échanges économiques, les pratiques et les attitudes des dirigeants, gestionnaires et employés des entreprises dans les différents pays et cultures du monde. Ce phénomène a en effet entraîné de plus en plus de personnes à travailler dans d’autres cultures que la leur.

La gestion n’est pas un ensemble fixe et universel de règles et de pratiques mais plutôt une mosaïque de pratiques locales. C’est ce que ces études ont montré et ont tenté d’expliquer. De manière générale, la culture dite nationale a été le principal vecteur explicatif. Si les pratiques de gestions dans différents pays ne se conforment pas à la théorie de la gestion telle qu’elle est développée aux États-Unis, c’est parce que les individus qui composent chacune de ces sociétés ont une façon de voir le monde et d’interagir entre eux qui leur est propre (leur culture) et qu’en conséquence ils ne se contente pas de reproduire un modèle occidental ou américain en gestion : ils le transforment, se l’approprient y infuse leur culture.

Geert Hofstede a fait, à la fin des années 60 et au début des années 70, de vastes enquêtes portant sur les comportement et attitudes des employés au travail de différents pays ou cultures du monde à l’aide de questionnaire.

Des courants critiques et opposés à l’approche de Hofstede. C’est le cas de Philippe D’Iribarne, le plus connu dans le monde francophone, qui tente aussi de circonscrire les relations entre culture nationale et gestion mais à partir d’études de cas plus ethnographique. Son approche est à la fois une solution Hofstede.

Ces deux approches, comme la majorité des approches en gestion interculturelles portent sur la culture nationale.

Le courant dominant :  l’approche de Geert Hofstede

Les travaux de Hofstede sur la gestion interculturelle ont profondément marqué le champ au point de devenir la référence obligée.

L’enquête réalisé par Hofstede a porté au départ sur plus de 72 filiales d’IBM et 116 000 questionnaires ont été administrés en deux vagues autour de 1968 et 1972. Il n’a retenu qu’une cinquantaine d’unité.

La force de son travail repose sur plusieurs éléments, notamment la taille de son échantillon, l’Attention protée au contrôle des variables autres que la culture nationale, la validation des résultats par confrontation avec ceux d’autres enquêtes, les fondements anthropologiques de son concept de culture et son opérationnalisation à travers quartes dimensions à portée universelle.

Nous avons déjà parlé de la taille de l’échantillon, mais soulignons tout de même que l’on trouve rarement une recherche qui s’appuie sur un nombre aussi impressionnant de répondants répartis à travers le monde. Quant au contrôle des variables autres que la culture nationale, il s’est fait grâce au choix d’étudier des filiales d’une même entreprise dans différents pays, ce qui assure une certaine homogénéité dans le profil des personnes interrogées en matière de formation, de scolarité et de classe sociale.

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