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Montaigne et l'ethnocentrisme dans ses Essais des Coches et des Cannibales

Commentaire d'oeuvre : Montaigne et l'ethnocentrisme dans ses Essais des Coches et des Cannibales. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Mars 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  740 Mots (3 Pages)  •  572 Vues

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Thèse :

Montaigne, dans les deux chapitres au programme, se détache de l’ethnocentrisme et de l’opinion commune de son public occidental. Ainsi, il s’efforce de ne pas juger selon ce qu’il est, un noble dans une société occidentale, mais selon un relativisme contre le dogmatisme qu’il dénonce. Il semble subséquemment être en accord avec sa citation.

Montaigne, dans les deux chapitres au programme, s’efforce de se détacher de l’opinion commune de son public occidental. En premier lieu, dès le début des Cannibales, il pointe le fait qu’il n’y a pas qu’une vérité, avec l’exemple du « roi Pyrrhus », (citation) : le roi voit la situation sous un nouvel angle, Montaigne montre qu’il faut adopter un regard libre et mobile, et prévient le lecteur de se méfier de la voie commune. C’est ce relativisme qu’il emploie lorsqu’il décrit …

Il démontre ainsi que le concept de barbarie employé par les Occidentaux, dont il fait partie, est erroné :

« Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas dans ses coutumes » : il dénonce l’ethnocentrisme

Montaigne nous montre, par cette phrase, que les usages, qui sont des coutumes observées dans une société, sont différents d'une société à une autre : thème de la société abordé. M. dénonce que l’on juge la culture des autres en fonction de notre propre culture.

(Européens voyaient les Amérindiens comme des sous-hommes, avec une technologie bien inférieure : les A voyaient les Européens comme des barbares, de par leur violence et leur volonté d’asservissement. Exemple ?)

C’est de l’ethnocentrisme que Montaigne se détache. Il expose ainsi ses craintes par rapport à l’aveuglement de son peuple occidental : il dit, lors de la rencontre avec des Amérindiens à Rouen, que les Espagnols leur ont montré « ce que c’était qu’une belle ville » : ces Espagnols pensent détenir la beauté absolue, et l’unique vérité : « ce qui me désole, […] c’est plutôt que, jugeant bien de leurs fautes, nous soyons si aveuglés sur les nôtres ». De ce fait, ils sont d’après Montaigne (citation peau luisante), et leur violence injustifiée envers les Amérindiens est une « boucherie indistincte ».

On pourrait en conséquence croire qu’il se range du côté des Amérindiens, mais il ne cache pas leur cruauté, la constate seulement : le cannibalisme est qualifié « d’effroyable barbarie » ; parallèlement, toute guerre confondue est qualifiée de « maladie humaine ».

En adoptant un esprit critique sur sa propre culture, mais aussi celle de l’autre, Montaigne fait preuve de relativisme culturel. Ce relativisme se base sur l’objectivité, les deux peuples étant visés par les propos de Montaigne, ce dernier mettant toujours immanquablement l’accent sur la violence des deux peuples de même façon.

En tout cas, Montaigne ne semble pas juger selon ce qu’il est, un noble dans une société occidentale, mais selon un relativisme contre le dogmatisme qu’il dénonce.

Il semble subséquemment être en accord avec sa citation.

Montaigne est un humaniste. Il fait partie de ce courant de la Renaissance recherchant l’esprit de l’Antiquité qui place l’Homme et non la religion ? au centre

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