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Montaigne, Essais, “Des cannibales”, livre I, chapitre 31

Résumé : Montaigne, Essais, “Des cannibales”, livre I, chapitre 31. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2023  •  Résumé  •  1 033 Mots (5 Pages)  •  367 Vues

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Texte 4 : Montaigne, Essais, “Des cannibales”, livre I, chapitre 31

“Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage”

Problématique :

En quoi ce texte est-il une dénonciation efficace de l’utilisation et un éloge du sauvage ?

Idée directrice :

Montaigne démonte avec ironie que les habitants du “nouveau monde” sont moins sauvages que les européens

Mouvement :

“Barbares et sauvages” : des définitions relatives (l.1 à 7)

Analogie entre le “fruit sauvage” et “l’homme sauvage” (l.7 à l.11)

La nature est supérieure à la culture (l.11 à la fin)

Introduction :

La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1942 ainsi que ses habitants fascinent l’Europe de la Renaissance. Ces rencontres sont le constat que ces civilisations sont différentes de la nôtre amène certains à rabaisser les indigènes “les sauvages”, au rang d’animal. Montaigne, auteur humaniste du 16 -ème siècle prône une autre réflexion. Ce philosophe rejette la violence et défend la tolérance. Dans le chapitre 31, Montaigne s’interroge sur le sens du mot “barbare” et en viendra à dénoncer l’ethnocentrisme dont fait preuve la civilisation européenne. Sa thèse est que les peuples ne sont pas des “sauvages”. Il propose une analyse du terme “sauvage” et “barbare” appliquée à la rater, et, du a appliqués à ces prétendus sauvages. Montaigne use donc d’une argumentation fondée sur une réflexion lexicale et une argumentation par analogie (= comparaison). En parlant des indigènes, il parle également de l’homme européen, prétendument civilisé, détourne les idées préconçues sur ces cannibales et propose sa vision de la barbarie.

I. “Barbares et sauvages” : des définitions relatives (l.1 à l.7)

A. Thèse de Montaigne

La nation représente l’Amérique plus précisément les Amérindiens. Il parle à la première personne qui montre que l’auteur est le narrateur. “m’en a “ et “mon propos” montre sa thèse qui est subjective “ les Amérindiens ne sont ni barbares ni sauvages”, c’est une pensée peu rependue au 16-ème siècle. Le “on m’as apporté” montre qu’il n’y a pas été. Une tournure négative “rien” nie explicitement la thèse implicite de ses adversaires

B. Définition de la barbarie

La 2-ème proposition affirme la pensée égocentrique des colons pour eux ceux qui est diffèrent est inférieur à eux avec un présent de vérité générale

C. Dénonciation de l’ethnocentrisme

Ses affirmations montrent de sa thèse une réflexion renforcée. Le pronom nous représente les européens et les lecteurs de l’époque. Nous avons aussi une énumération/ anaphore comique/hyperbole sur la certitude des européens que leur civilisation est la meilleure cela dénonce des préjugés ethnocentriques des européens. Nous avons toujours un présent de vérité générale qui nous montre une critique implicite.

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