Montaigne : Des cannibales, des Coches

           Montaigne écrivain émérite du XVI ° siècle qui se rattache au mouvement l’Humanisme, constitue avec Montesquieu et Mauriac les « 3M » de Bordeaux. C’est-à-dire les trois écrivains qui ont marqué l’histoire, l’histoire de Bordeaux. Montaigne a écrit « les essais » en 1580 œuvre majeure de sa vie. L’humanisme est une période d’exploration et de grandes découvertes, mais c’est aussi une exploitation des idées et sources Antiques. Nous allons donc voir si « les Essais » « des Cannibales » « des Coches » montrent une exploration ou une exploitation de l’autre. Dans un premier temps, nous verrons que ces deux chapitres « des Essais » montrent effectivement une exploration de l’autre, et dans un second temps, nous composeront s’il s’agit d’une exploitation.

 Nous allons pour commencer, parler de la découverte de l’Amérique qui est l’évènement qui va engendrer la découverte des Indiens. « On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va. » cette citation fait évidemment référence à LA découverte du siècle avec un grand D. Elle prend tous son sens quand on sait qui en est l’auteur. Il s’agit de Christophe Colomb qui découvra l’Amérique en 1492. La découverte de ces nouveaux territoires élargit considérablement l’horizon intellectuel des Européens, la terre est plus grande qu’ils ne la concevaient. Les peuples européens prennent alors conscience que des cultures et des mondes différents existent. La nature peut être immense : il y a des espaces infinis en Amérique, des fleuves immenses et une végétation jusqu’alors inconnue. Cette nature très riche, de nouveaux produits comme les produits agricoles (maïs, pommes de terre et cacao) ainsi que le tabac, le sucre, le café et les métaux précieux. Ces découvertes est la simple récompense des progrès : des progrès techniques qui ont rendu la navigation possible et la découverte de territoire entre autres. Les peuples coloniaux (les européens) font alors l’exploration d’Hommes qui visiblement sont très différent, leurs coutumes sont très différentes. Les coutumes ne sont pas la seule différence notable avec les Européens, leur mode de vie est sommaire, c’est-à-dire qu’ils ne possèdent aucuns vêtements, et vivent en communauté. La différence est alors prise en compte ils sont alors immédiatement devenus des barbares aux yeux des Européens : « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas dans ses coutumes ». Nous allons explorer plus précisément la culture et le mode de vie complètement décalée des Indiens d’Amérique. En effet, il s’agit d’un mode de vie décalée pour plusieurs raisons. D’abord religieusement, il honore et croit à un dieu différent des Européens, les Européens qui, plus tard les évangéliseront de force. Dépourvu de ce qu’appelle « culture » les peuples coloniaux « Il n’y a pas 50 ans qu’ils ne savaient ni lettres, ni poids, ni mesures, ni vêtements, » et la barrière de la langue n’a jamais autant bien porter son nom « on lui apprend encore son alphabet ». Les acolytes de Christophe Colomb, font une description du « physique » des Amérindiens, ils parlent de corps musclés et ne possède pratiquement aucun poil sur leur corps, mais possède cependant des tatouages. Autre détail, qui n’échappera pas aux conquistadors, ils semblent que ces peuples fraichement découverts ont des pratiques cannibales.

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