Marché des boissons sans alcool

[pic 1]

__________  SITUATION INTEGREE  __________

SANS ALCOOL

1. Identifier et délimiter le marché

1. Marché principal

Le marché principal est constitué d'un ensemble de produits directement concurrents, en d'autres termes, des produits identiques.^[1]

Dans cette étude nous faisons référence aux boissons désalcoolisées telles que la bière, le vin, le champagne, les cocktails, le whisky et la vodka.

1. Marché des produits substituts

Un produit substitut désigne un produit de nature différente du produit étudié mais répondant aux mêmes besoins et motivations.^[2]

Exemples de produits pouvant être considérés comme substituts dans notre étude de marché : toutes les boissons visant à hydrater.

1. Marché générique

C'est un marché regroupant l'offre et la demande des produits et services répondant au même besoin.^[3]

La demande est, ici, de pouvoir s’hydrater à sa guise tout en faisant partie de son groupe d’amis dans le cas des boissons désalcoolisées.

1. Marché des produits complémentaires

• Obligatoire

Il désigne l'ensemble des produits dont la présence est nécessaire à la consommation du produit utilisé.^[4]

Un verre, un gobelet, un décapsuleur pour les boissons de type bière et un tire-bouchon pour le vin et le champagne.

• Accessoire

Il désigne l'ensemble des produits dont la présence n'est pas indispensable à la consommation du produit utilisé.^[5]

Des pailles, des glaçons, des objets décoratifs tels que les parasols et les accompagnements comme les zakouskis.

1. Quantifier le marché

1. Taille du marché

• Boissons festives alcoolisées

Le marché de l’alcool en Belgique représente 815,48 millions d'euros en 2018 contre 823,23 millions en 2017.

Cette baisse est due à l’accroissement des personnes qui préfèrent acheter dans les Pays voisins à cause de l’augmentation des prix dans le nôtre.

Si la vente en valeur diminue, ce n’est pas le cas du côté de la vente en volume avec une consommation passant de 11,4 litres à 12,1 litres d’alcool pur par an.

• Boissons festives sans alcool 

Le marché des boissons festives sans alcool regroupe toutes les boissons existantes avec un taux d’alcool inférieur à 0,5%.

On estime que le chiffre d’affaire est de 7.770,31 millions d’euros en France entre décembre 2018 et décembre 2019.

• Vin sans alcool 

Les vins sans alcool représentent une part de marché croissante avec 5% de progression chaque année en Belgique en 2017.

Les deux leaders des « Bulles à zéro », d’Artigny et Festillant avec 54% et 28% de part de marché sont concurrencés par Castel notamment.

On estime le chiffre d’affaire des vins sans alcool à 12,6 millions d’euros.

Tandis que la vente en volume est estimée à 3,7 millions de litres avec une augmentation de 6%. Ainsi le taux de pénétration est de 10%.

1. Evolution globale du marché

• Boissons festives alcoolisées

La consommation d’alcool est en baisse depuis 80 ans en France.

Alors qu’on comptait une consommation de 26 litres par an en 1960, La moyenne est désormais de 11,5 litres pour 2014.

Il y a également une diminution de 7% de 2011 à 2016.

Nous remarquons que cela vaut aussi pour toute l’Europe de l’ouest depuis les années 2000.

• Boissons festives sans alcool 

La population est en quête de nouveautés dans ses habitudes de consommation ce qui touche de près ce marché.

Face à notre environnement chaotique et notre volonté d’atteindre la taille de guêpe, les boissons comme le soda connaissent une légère baisse de 1% en 2019 et tenteront de remonter la pente en réduisant le taux de sucre.

Ce qui laisse une excellente opportunité pour les eaux, qui ont observé une croissance de 3,8% en 2018.

Nous voyons ensuite que les marques adoptent de nouvelles recettes fruitées et gagnent encore plus du terrain.

Du côté des bières, elles sont en augmentation avec 5,5% du marché total (tous segments confondus).

Nous estimons que les Entreprises ont consacré 10% de leur chiffre d’affaire à l’innovation en 2018.

• Vin sans alcool

Depuis 2015, ce marché est en pleine expansion en Belgique grâce aux nombreuses personnes touchées par le 0% dont le rôle de BOB, les soucis de santé, la religion et les femmes enceintes.

Si en 2007 le vin sans alcool n’avait pas la côte, qu’il cherchait sa place dans les rayons, sa popularité grimpe considérablement d’années en années avec une évolution de 5% depuis 5 ans et sa vente en volume qui passe de 86 370 hectolitres en 2013 et qui se compte maintenant à 239 294 hectolitres, en 2018.

1. Structure du marché

• Boissons festives alcoolisées

Les boissons festives se divisent en 9 catégories distinctes : le vin, la bière, les mousseux (cidre, champagne, …), les cocktails, la liqueur, le rhum, la vodka, le gin, le whisky et les eaux de vie.

• Boissons festives sans alcool

Les boissons festives sans alcool regroupent toutes les boissons consommées dans un cadre festif à condition qu’elles aient un taux d’alcool inférieur à 0,5%. Nous distinguons donc 10 segments : les boissons désalcoolisées comme le vin, la bière, le mousseux, les mocktails et les liqueurs. Ensuite, les boissons énergisantes, les jus, les eaux, les boissons gazeuses et les sirops.

• Vin sans alcool

Nous avons, dans cette catégorie de boissons, 3 segments bien distincts : le rouge, le rosé et le blanc. Certaines d’entre elles peuvent être fruitées. Les arômes et les goûts peuvent être très diversifiés.

1. Analyser l’environnement

1. Le micro-environnement

1. Consommateurs

Il y a diverses raisons qui peuvent pousser un consommateur à acheter un vin sans alcool. Et l’on pourrait diviser ce type de consommateur en 2 catégories.

D’une part les personnes qui s’abstiennent pour raisons médicales comme les femmes enceintes ou même les anciens alcooliques.

La deuxième catégorie sont celles qui refusent d’en boire pour des raisons religieuses, sportives, diététiques ou simplement idéologiques.

...