Livre 7 Caractères de La Bruyère
Commentaire d'oeuvre : Livre 7 Caractères de La Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gaeeuuul • 18 Novembre 2022 • Commentaire d'oeuvre • 1 208 Mots (5 Pages) • 982 Vues
Comment La Bruyère fait-il de la Ville un reflet risible de la Cour ?
I Théâtre de la ville
Fragments 1 : l’on s’expose pour se regarder au visage » « rien n’échappe aux yeux »
3 : vocabulaire du théâtre est largement développé : « les femmes se rassemblent pour se rassurer sur le théâtre, s’apprivoiser avec le public et se raffermir contre la critique »
Fragment 20
II L’importance du regard et de l’apparence dans la ville (présentation de portraits)
Fragment 12 : Narcisse
Narcisse personnage de Mythologie qui est joueur avec les filles et pour venger les filles auquel il a brisé le cœur La déesse de la vengeance Némésis lui a fait tomber désespérément amoureux de lui-même. C’est en voulant embrasser son reflet dans un fleuve qu’il tombe dans l’eau
Fragment 13 : spectateur professionnel
III Imitation de la Cour
Fragment 15
I Théâtre de la ville (détails de la vie dans Paris)
Le chapitre s'ouvre avec les remarques 1,2 et 3 sur ces lieux publics où se rencontrent ces grands bourgeois parisiens, ce sont de grandes allées qui leurs servent de lieu de promenade. La Bruyère souligne la véritable intention de ces activités. « Se regarder au visage et se désapprouver » « passe en revue l’un devant l’autre ».
Il s'agit en fait de s'évaluer mutuellement par le détail et la valeur des ornements que l’on porte. Les gens souhaitent montrer leurs richesses, montrer leurs originalités, le raffinement de leur costume. C'est pourquoi le thème du regard apparaît dans le fragment 1 tout comme celui du théâtre dans le fragment 3 « on se joint ensemble pour, se rassurer sur le théâtre ». L'autre fonction des promenades est d’en quelque sorte mettre en œuvre la rivalité sociale entre les individus
En effet il s'agit de s'observer pour s'évaluer pour se peser l'un l'autre et déterminer qui est le plus riche donc aussi de se critiquer avec méchanceté.
L'ouverture du chapitre se poursuit ensuite sur la remarque 4 qui permet une vue d'ensemble sur Paris. La Bruyère décrit la vie parisienne comme une superposition de petite société fermées sur elle-même, d'où on exclut les intrus en se moquant d'eux, sans se soucier de la valeur des personnes. On retrouve ici le regard habituel de la noblesse sur la bourgeoisie. La remarque 20 insiste sur l'agitation inutile de cette vie où il s'agit surtout de sortir et de rencontrer des gens uniquement pour le plaisir de propager et de répandre de mauvaise rumeurs « L’impatience de ne point se rencontrer ; ne se rencontrer que pour se dire des rien » (Remarque 20, l.273-274)
II L’importance du regard et de l’apparence dans la ville (présentation de portraits)
Dans la suite du chapitre La Bruyère détaille encore la vie sociale des parisiens à travers deux portraits qui se suivent. On a tout d'abord Narcisse qui est l'archétype même du bourgeois dont la vie sociale est vraiment très bien remplie. Puisque en effet Narcisse est quelqu'un de très occupé il va au jeu il va lire il va se promener il va visiter et le prénom du personnage en fait suggèrent qu'en réalité ce Narcisse ne cherche pas vraiment malgré les apparences à rencontrer les autres à travers ses activités mais qu'il est surtout content de lui-même
Le texte s’ouvre et se ferme sur deux phrases similaires et renversées : matin-soir // mort-vie : de même que « il se lève le matin pour se coucher le soir » (l.165 remarque 12), « il meurt ainsi après avoir vécu » (l.176 remarque 12) : dans la phrase d’ouverture, l’idée d’un certain but est introduite par le « pour » ce qui souligne la vanité de son existence, et dans la phrase conclusive il en est de même pour la circonstancielle de temps à l’infinitif, qui n’est là que dans le but de nous rire. Le caractère totalement impersonnel de ce « personnage » fait que l’écrivain ne peut rien dire d’autre que « Il est vivant…il a vécu, il est mort ». Et pourtant tout un paragraphe lui est consacré
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