Lettre persanes, Montesquieu
Commentaire de texte : Lettre persanes, Montesquieu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolyta1409 • 26 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 995 Mots (4 Pages) • 2 733 Vues
montesquieu est un auteur très important du siècle des lumières qui se caractérise par le désir des penseurs, des écrivains, des scientifiques d'inciter le public à la réflexion et de partager leur connaissances. Les Lettres Persanes est la première œuvre que Montesquieu publie mais dont il admettra en être l'auteur beaucoup plus tard en 1754. Dans ce roman épistolaire, Montesquieu mets en scène deux persans qui voyagent en Europe et dont l’œil neuf permet de critiquer la société français et ses défauts. L'extrait que nous étudions est la lettre 46 dans laquelle Usbek écrit à Rhedi depuis Venise. Il lui parle des gens qu'il voit se quereller sans cesse pour savoir comment être les meilleurs chrétiens pour plaire à Dieu. Montesquieu exprime son avis face à cela et met en scène un homme qui prie et qui s'adresse à Dieu pour lui exprimer son désarroi face à toutes ces règles.
Comment est-ce que Montesquieu parvient à critiquer les conflits de religion dans cette lettre?
- Exposé théorique démontrant l’incohérence humaine
- Structure rigoureuse de la lettre
- Démonstration sans faille
- Illustration de cette incohérence à travers une anecdote.
- Prière
- Anecdote
I) 1)
Dans cette lettre il y a une absence d'une voix narrative, le roman se ramène au seul échange épistolaire.
Répétition de l'adjectif « meilleur » suivie par une énumération | « non seulement ils ne sont pas les meilleurs chretiens, mais même les meilleures citoyens » l.3 | Introduction qui dénonce la contradiction du comportement humain et pose les bases d’un comportement vraiment religieux l.1 à 5. D'après Montesquieu ces hommes sont d'abord loin d'être de bons chrétiens mais en plus de ça ce ne sont même pas de bons citoyens modèle. Montesquieu critique ici ces personnes qui se disputent sur des juger où ils sont eux même loin d'être bien placé pour critiquer ce genre de chose. L'écrivain nous explique ici que d'après lui, avant tout et dans toutes les religions c'est avant « l'observation des lois, l'amour des hommes, la pitié envers les parents » l.4-5 qui sont recherchés plus, ainsi, chaque religion nous demande d'agir en tant que bon croyant en se conduisant comme un citoyen exemplaire. |
Répétition des connecteurs logiques | « mais » l.1 ; « non seulement » l.3 ; « mais » l.3 ; « car » l.4 ; « en effet » l.6 ; « mais » l .7 ; « car » l.8 ; « par là » l.13 | L’ensemble du développement est articulé avec de nombreux connecteurs logiques. Cela structure le développement et ainsi les idées sont exposés clairement ce qui facilite l'argumentation. |
Usbeck utilise toutes les ressources de l’argumentation. L’ensemble est rédigé de manière très didactique : affirmations péremptoire, répétitions fréquentes identiques, tel que les connecteurs logiques, ou explicatives comme avec l'idée de l'homme citoyen.
- 2)
Antiphrase de deux hyperbole | « sans fin » l.1 / « à qui l'observera le moins » l.2 | Constat de l’absurdité du comportement ordinaire. Il y a donc contradiction entre les paroles et les actes. Cela témoigne de l'ironie que Montesquieu fait preuve. Il insiste sur le fait que c'est les hommes qui en savent le moins qui remettent le plus en question la religion. |
Rappel solennel, avec un rythme ternaire, de la religion par l'expression du fondement de la religion en trois préceptes universels (sont toujours les actes premiers de religion, pst de valeur générale) | l’observation des lois, l’amour pour les hommes, la pitié envers les parents. | Ainsi comme un citoyen |
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