Fiche, Les Lettres Persanes, Montesquieu

Les Lettres Persanes

Montesquieu (1689-1755) :

• Charles-Louis de Secondat de la Brède, études de droit + avocat + conseiller au Parlement de Bordeaux + Président à mortier (charge héritée) + membre de l’Académie des sciences de Bordeaux
• Les Lettres persanes (1717-1720) : Publication anonyme en 1721 à Amsterdam → succès dans les salons parisiens → reconnaissance de l’œuvre par Montesquieu
• 1728 : élection à l’Académie française
• 1734 : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence
• 1748 : De l'esprit des lois, droit et idéaux démocratiques
• Participation à L’Encyclopédie

POLITIQUE/SOCIÉTÉ :

• Troglodytes : La démocratie (=bonheur égalitaire) ne peut reposer que sur la vertu → si pas de vertu, pas de république, monarchie
• Remise en cause du pouvoir du Roi et du pape → appel à la raison contre la superstition et le fanatisme
• Despotisme oriental et absolutisme occidental : points communs (absence de rationalité
• Pas forcément volonté d’une  république, mais plutôt monarchie éclairée et tempérée par des parlements (monarchie parlementaire) → limiter le pouvoir

RELIGION :

• Réduction du pouvoir du pape
• Dénonciation de l’intolérance, du fanatisme, de la superstition, des rites… mais pas de la croyance ou du sentiment religieux
• Dénonciation de la casuistique (tolérance des péchés des gens puissants et fortunés par les jésuites) et l’inquisition, les guerres de religions, les missions d’évangélisation…
• Volonté de concilier foi et raison, religion et rationalité, rêve d’une religion éclairée et tolérante, réformée par la raison
• Refus d’un dogmatisme étroit → déisme ou athéisme

FEMMES ET PASSIONS :

• Réflexion sur le passage du pouvoir à la tyrannie à travers l’évolution de la politique du sérail
• Frustration des femmes et des eunuques face à la satisfaction des hommes
• Asservissement des femmes = peur des hommes du pouvoir des femmes séductrices

Intolérance et tyrannie sont les deux menaces qui empêchent l’humanité de vivre en paix.

Le bonheur passe par la pratique de la vertu et la subordination de l’intérêt personnel au bien commun. Mais la mesure des passions et la sensibilité y sont nécessaires. Enfin la liberté, étant la possibilité de choisir d’être vertueux, apparait comme un fondement du bonheur.

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