Les obsèques de la lionne, Jean de la Fontaine

Fiche : les obsèques de la lionne,

• de La Fontaine,
• Les Fables ,  
• livre VIII

Intro :

Le XVII siècle voit apparaître le classicisme qui va initier une littérature dont le but est d’instruire et de plaire (placere et docere). L’un de ses représentants les plus illustres est Jean de La Fontaine avec ses fables, qui sont de petites comédies vivantes qui amusent tout en faisant réfléchir sur les mœurs. Ces récits courts mettent en scène principalement des animaux, qui caricaturent les mœurs de la cour et de la société du XVII siècle. Néanmoins même si l’histoire est la partie la plus visible, l’essentiel reste dans le message moral, en effet La Fontaine définit ainsi ses fables : «  Le corps est la fables ( l’histoire) ; l’âme la moralité » .

La fable «  Les obsèques de la lionne » appartient au second recueil des Fables de La Fontaine publié en 1694. Dans cet apologue audacieux, La Fontaine mêle récit de fiction mettant en scène des animaux et commentaires critiques sur la cruauté du roi et l’hypocrisie des courtisans.

Point important du texte :

Parti I : présentation + pose de l’action dramatique (scène d’exposition)

L’aparté II : intervention de l’auteur

Acte II : coup de théâtre

Acte III : retournement de situation (lionne=vierge)

Conclusion : moralité

Thème projet : critique de la cours (=versatile), «  se moque de la cour/roi », dénoncer les aberrations de la société, faire rire en dénonçant l’abus de pouvoir en évitant la censure (anthropomorphise), hypocrisie (porteur de masque), apologue (pièce de théâtre déguisé/petit récit avec une morale)

La cour : caractère immuable, versatile, duplicité, mimétisme, animalité

Le roi : victime de l’étiquette du roi, cruauté, supérieur

Problématiques et plans possibles :

• En quoi ce texte critique la monarchie et la cour ?

1. Critique

1. Théâtralisation de la cours
2. La farce du cerf
3. Intervention de l’auteur

1. La Fable

a)Anthropomorphisme

b) L’ironie/satire

c)La morale

• En quoi cette fable s’inscrit dans le classicisme ?
• Comment La Fontaine critique le pouvoir dans cette fable ?
• Comment le cerf joue aux courtisans ?
• Conclusion :

Pour conclure, nous pouvons dire que cette fable met en scène le ridicule de la cour.

En effet, avec cette fable riche et audacieuse, La Fontaine utilise ses talents de conteur et sa force d’argumentation pour délivrer plusieurs enseignements et morales. Tout en divertissant le lecteur, il s’inspire de la cour de Louis XIV pour révéler les travers et faiblesses du pouvoir et que le mensonge et l’hypocrisie sont les attitudes a adoptées pour plaire au roi.

De plus, nous pouvons constater que se battre pour ses idées reste un combat universel, comme le montre par exemple Albert Camus le 10 décembre 1957 avec le « Discours de Suède ». En effet, durant se discours de remerciement pour avoir reçus le Nobel, il rappel les devoir du métier d’écrivain qui est de se mettre au service de ceux qui subissent l’histoire, à celui de la vérité et de la liberté. Il devra refuser de cacher ce qu’il sait et devra faire de la résistance a l’oppression. L’écrivain soumet la vérité la plus humble et la plus universelle.

Rappel histo : - prix nobel = tres grosse recompense

                              Camus tres emu est flatter mais reste tres humble et mancionne la valeur des autre ecrivain

• rappel guerre independance dans son pays natal
• hommage generation et victime passer

Fiche : «  Le Traité sur la Tolérance »

• de voltaire
• chapitre 1

Intro :

L'extrait qui fait l'objet de notre étude est Le traité sur la tolérance de Voltaire rédigé en 1763.                                                                                                                                                                Le chapitre 1 relate l'affaire Jean Calas. Cet homme protestant fut accusé d'avoir tué son fils sous prétexte que ce dernier souhaitait se convertir au catholicisme. La condamnation de Calas eut lieu en 1761. Voltaire tente, à travers ce texte, de prouver l'innocence de Calas qui a surtout été la victime d'une injustice à cause de sa religion. Voltaire se livre à une véritable enquête critique, rigoureuse, systématique pour répondre à la question : Jean Calas était-il criminel par fanatisme ou victime innocente du fanatisme ?                                                                                                                                           Ce texte est à la fois un plaidoyer pour la réhabilitation d'un innocent mais aussi indirectement un réquisitoire contre l'arbitraire d'un pouvoir judiciaire / politique, complice d'une religion fanatique.
A travers un cas particulier, Voltaire dénonce le fonctionnement même de la justice.
On retrouve ici les des procédés pour persuader et convaincre, en effet on, retrouve d’un côté la raison contre l'arbitraire d'un arrêt absurde, de l'autre  l'émotion au nom du principe d'humanité.

Les procédés et idées importantes :

Paragraphe 1:Présentation générale, restitution l'affaire

Renvoie à une obligation morale

Isotopie du jugement

Père de famille/contexte criminel terrible

Ironie: pas de preuves, ce qui devait être fait/ce qui a été fait(juges 8/13=prépondérance d'une seule voix), incapacité de rendre justice.

Pousse aux sentiments + à la réflexion

Pas de raison

Renvoie à Athènes: organisation avec des lois

Paragraphe 2: exposition des faits

Persuasion + jeu des sentiments (vocabulaire mélioratif)

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