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Les obsèques de la lionne La fontaine commentaire

Commentaire d'oeuvre : Les obsèques de la lionne La fontaine commentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  811 Mots (4 Pages)  •  952 Vues

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Fables, livre VIII – « Les obsèques de la lionne », La Fontaine

Introduction

- LECTURE ORALISEE DU TEXTE

-CONTEXTUALISATION : La Fontaine est un auteur classique du XVIIe siècle, il a commencé à écrire sous le règne de Louis XIV.  Il écrit des fables sous forme de moralité en s’inspirant de Ésope et Phèdre et utilise très souvent des animaux pour montrer les injustices de son temps.

Son premier recueil de fables est dédié au dauphin du roi (son fils) ; il est publié en 1668 et est un réel succès. Cette fable est tirée du huitième livre, second recueil, et est publié en 1694. 

La Fontaine écrit cette fable pour exprimer son opinion et nous montre un roi lion bien facilement influençable par les animaux qui l’entourent (notamment ici un cerf très habile).

-PRÉSENTATION : la femme du lion, ayant tué la femme et le fils du cerf, meurt pour la plus grande tristesse de la cour. Seulement, un animal ne se sont pas concernés par cette mort il se fait accuser d’avoir ri par un flatteur. Le cerf est alors condamné à mort mais réussi à se sortir de cette situation au mentant : il raconte qu’il a vu le fantôme de la lionne lui disant de ne pas pleurer sa mort car celle-ci était très heureuse là où elle était. Il fut cru et récompensé par le roi.

« Les obsèques de la lionne » est un long poème de La Fontaine il possède toutes les caractéristiques classiques d’une fable.

Obsèques et condoléances (v. 1 à 10) / manifestation du chagrin (v. 12 à16) / hypocrisie des courtisans (v. 17 à 24) / la faute (v. 25 à 29) / conséquence de la faute : colère et condamnation (v. 30 à 38) / heureuse révolution (v. 39 à 51) / l’enseignement (v. 52 à 55).

Fluidité de la fable donnée par alternance octosyllabes et alexandrins + diversité des rimes.

-PROBLÉMATIQUE : Comment la Fontaine tourne-t-il en dérision la cour ?

Développement

  • Les courtisans s’empressent d’arriver :

-v.2adverbe de temps « aussitôt » suivi du passé simple (répétition du son « ut »)

-v.3 = complément circonstanciel de but

-v.5 à. 10 = phrase déclarative

-v.8 : parallélisme avec répétition

-les nombreuses négation montrent un refus de réagir comme les autres, mais aussi une certaine retenue

-v.1 à10 = majorité d’octosyllabes et d’enjambements

  • Le roi se montre à la fois charmé et directif

-v.4 5 : rimes en « ion »

-v. 9 10 : rimes en « nie »

  • V. 15 : jugez si chacun s’y trouva

- « si » conjonction de subordination qui introduit une interrogative indirecte (question rhétorique) = L’auteur nous invite à lire entre les lignes et à voir clair dans le jeu des courtisans 

- « jugez » à l’impératif montre qu’il porte un regard critique

  • Le chagrin excessif du lion

  • Le mimétisme des courtisans, qui feignent le chagrin

-v. 14 15 = rime « temple » « à son exemple » = imitation

-v.16 : « rugir en leur patois » = complément circonstanciel de moyens : ils essayent d’imiter par leurs propres moyens le roi

-Champ lexical du bruit très fort et celui du son = le lion laisse éclater sa peine et fait entendre sa tristesse ; les courtisans se font l’écho de ce chagrin

-le lion éprouve une peine réelle, il souffre de la perte de sa bien-aimée ; les courtisans, eux, font entendre qu’ils pleurent et jouent la comédie.

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