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Les obsèques de la Lionne, Jean de la Fontaine

Commentaire de texte : Les obsèques de la Lionne, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2020  •  Commentaire de texte  •  1 526 Mots (7 Pages)  •  754 Vues

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Problématique : Au XVII siècle, la cour du roi Louis XIV, roi soleil, était le parfait contrexemple de l’homme idéal de l’époque. La Fontaine adorais dans ses Fables critiquer de nombreux défauts chez les hommes et surtout sur la cour. La fontaine utilisait notamment la valeur Plaire et instruire « Placere, Docere ». Bien qu’il y a eu de nombreuses personnes critiquant la cour tel que : Boileau, la Bruyère…) La fontaine est un des personnages qui arrivait à être le plus violent envers les personnes critiqué tout en apportant un conseil (morale) à la fin de l’histoire. Nous pouvons alors nous poser la question :

De quelle manière dans sa fable « les obsèques de la lionne » Jean de La Fontaine arrive-t-il par la Satire et le discours indirect à faire une critique efficace de la cour de Louis XIV et l’injustice.

Nous allons répondre à cette problématique en 3 parties : Dans une première partie nous allons voir comment le discours indirect par l’utilisation d’animaux permet une critique de la cour.

Dans une deuxième partie, nous allons voir comment La fontaine fait ressortir les injustices que peuvent provoqué la peste et le manque d’autorité de la cour envers le roi.

Nous allons ensuite dans une dernière partie voir comment l’auteur va avec une simple historiette démontrer les injustices de façon comique et comment la morale lui permet de donner un conseil à suivre pour la cour tout en la critiquant.

I/ Un discours Indirect

A/ utilisation des animaux

Dans la plupart de ses fables, La Fontaine utilise de l’anthropomorphisme pour qualifier des personnages de la cour de louis XIV « J’utilise les animaux pour instruire les hommes ». Dans cette fable La Fontaine à recours au Lion, qui va désigner le roi à savoir ici Louis XIV, le loup qui va désigner généralement les soldats du roi, l’ours et le tigre représentant souvent des grandes puissances tel que des aristocrates, des duc, comptes etcetera, le renard qui représente un personnage de la cour souvent rusé mais faux, et pour finir il utilise l’Anne qui lui serait plutôt un paysan pauvre mais innocent. Il utilise aussi des personnages comme le mouton, le berger, le chien, la tourterelle. Ici, l’utilisation des animaux permet à l’auteur de critiqué des personnages de l’époque sans qu’il soit prouvable juridiquement qu’il parle bien d’eux. La fontaine dans cette fable ne donne, de même pas réellement son avis dans ce texte ne prend pas directement parti au débat de savoir si l’Anne méritait ou pas d’être exécuté ou si c’était une puissance qui le méritait. En revanche il a recours à des mots permettant de deviner parfaitement son avis et qui même peuvent nous convaincre d’être du côté de l’Anne : « Les moins pardonnables offenses / tous les gens […] étaient de petits saints. (V. 46-48) ; « Sa peccadille fut jugée un cas pendable » (V. 59).

B/ la cour critiqué

D’autre part, dans ses fables la fontaine qualifie souvent la cour comme fausse, menteuse. L’exact contraire de l’élite de cette époque (L’honnête homme). Comme par exemple dans sa fable : « Les obsèques de la lionne ». Ici, la cour est désignée de la même façon : on peut noter par exemple dans le texte le discours du renard attribué au roi du vers 34 au 43 : Le renard exagère ses paroles (Procédé d’exagération) en qualifiant le roi de « trop bon roi », le renard utilise sa ruse pour convaincre et flatter le roi afin que celui-ci soit indulgent envers lui en retour. La fontaine a recours à de nombreuses figures de styles également, pour intensifier la flatterie du renard : « Est- ce un pécher ? Non, non. » (V.37) question rhétorique, qui est souvent utiliser pour convaincre une personne. La fontaine utilise aussi de multiples exagérations : « Vous leur fîtes seigneur/ En les croquant beaucoup d’honneur. » (V. 37-38). La fontaine critique aussi le fait que la cour soit en plus d’être faux avec le roi, faux avec tous ceux qui pourrait leur créer des représailles (Les grandes puissances) : « On n’osa trop approfondir / Du tigre, Ni de l’Ours, ni des autres puissances, / Les moins pardonnables offenses » (V. 44-46)

II/ La puissance impuni par la justice

A/ La peste, la cause un élément perturbateur irréparable

Dans ce texte, la peste est qualifiée comme un évènement abominable avec notamment un champ lexical de la mort et de l’enfer avec

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