Les jardins de Colette
Dissertation : Les jardins de Colette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Detay5 • 2 Janvier 2023 • Dissertation • 728 Mots (3 Pages) • 454 Vues
Sido, abréviation de Sidonie Landoy, est un roman autobiographique éponyme écrit par
Colette, paru en 1930 durant le vingtième siècle. Si ce roman pourtant autobiographique,
porte le nom de la mère de l’auteur, c’est en raison de l’adoration de cette dernière par sa
fille, décrivant au cours de son œuvre sa mère dans une dimension mythique. Cette
dernière reprenant ses forces à chaque fois qu’elle touche la terre, tel Antée, fils de Gaïa:
«La campagne, où ma mère semblait se sustenter de toute sève, et reprendre vie chaque
fois qu’en se baissant elle en touchait la terre [...].». Nous retrouvons d’ailleurs
énormément le mot terre, ainsi que son champ lexical et celui de la nature tout au long
du livre, plongeant ainsi le lecteur dans l’environnement serein de la campagne connu de
tous, suscitant un profond sentiment de nostalgie. Ce style d’écriture rend la lecture de
l’ouvrage particulièrement amène. Dans ce roman, Colette commence par nous narrer les
souvenirs de son enfance au sein de son village natal de Puisaye, région naturelle située
en Bourgogne. Elle décrit les jardins de son village, et en quoi selon elle, ces derniers
constituent le reflet d’une personne dans notre société. Elle explique même la couleur
vermeille de sa joue d’enfant par son amour au géraniums: «O géraniums, ô digitales…
Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est
de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil.». Nous allons tenter de
parachever la problématique suivante en nous référent au texte de Colette sur les jardins
extrait des premières pages du roman: «Ce roman est il une description figurée de la
nature humaine ?».
Au cours de ce texte sur les jardins, Colette évoque les jardin d’en haut, ainsi que les
jardins d’en bas: «Les enclos qui jouxtaient le nôtre ne réclamaient pas de mystère la
déclivité du sol, des murs hauts et vieux, des rideaux d’arbres protégeaient notre «jardin
d’en haut» et notre «jardin d’en bas». ». Nous comprenons que ces jardins sont en fait la
personnification selon Colette de chaque individu de notre société, le jardin d’en haut
étant la face de notre personne que nous dévoilons au grand jour, et inversement, le
jardin d’en bas, face cachée de chacun d’entre nous que nous nous préservons de
partager au public. Depuis ces jardins, Colette est attentive à
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