Les différents aspects et profils et quels sont ces derniers, de la meurtrière psychopathe. Chanson douce Leila Slimani

CLÉMENT TERME                                   FRANÇAIS :

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      Nous allons aujourd’hui étudier « Chanson douce » est le second roman parut en 2016 de Leila Slimani, une écrivaine et journaliste franco-marocaine née le 3 octobre 1981 au Maroc a Rabat. Elle a une bonne enfance, elle grandit dans une famille aisée, avec d’un coté, un père (Othman Slimani) banquier et haut fonctionnaire marocain. Et de l’autre, une mère (Béatrice-Najat Dhobb Slimani) médecin ORL. Après son baccalauréat obtenu au lycée français Descartes à Rabat en 1999, elle vient à Paris pour ses études en classes préparatoires littéraires au lycée Fénelon. Elle sort ensuite diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris. Elle s'essaie au métier de comédienne (en participant au Cours Florent) puis décide de compléter ses études pour se former aux médias. Elle démissionne de la rédaction de Jeune Afrique en 2012 pour se consacrer à l'écriture littéraire tout en restant pigiste pour le journal. Elle n’a pas une très grande carrière d’écrivaine, en 2013 son premier manuscrit  est refusé par toutes les maisons d’éditions puis en 2014 elle publie son premier roman aux éditions Gallimard « Dans le jardin de l'ogre ». Puis en 2016 paraît « Chanson douce » qui se verra attribuer le prix Goncourt 2016.

      Chanson douce est un roman racontant l’histoire d’un jeune couple a la recherche d’une nounou, car ils sont débordés par leurs travails respectifs, ils n’ont plus de temps pour leurs enfants. Au début tout se passe a merveille ils trouvent la meilleures nounou du monde, attentionnée gentille les parents ont de suite confiance en elle, mais ils ne se doutent pas de ce qu’elle cache (sa folie et son mal-être) et petit a petit le roman va virer au cauchemar la nounou va voir sa folie du a de nombreux événements de sa vie ressortir en elle et va commettre l’irréparable.

      Nous allons voir comment dans ce roman Leila Slimani met en avant les différents aspects et profils et quels sont ces derniers, de la meurtrière psychopathe.

      Dans un premier temps nous verrons la mise en avant du profil psychologique de la meurtrière. Puis dans un second temps la mise en avant du profil physique et comportemental de la meurtrière tueuse.

      Nous allons tout d’abord voir les différents aspects et profils de Louise et leur mise en avant. Il faut avant tout savoir que Louise a un lourd passé, elle a été internée dans un hôpital psychiatrique pour trouble mental. Elle a une fille nommée Stephanie, cette dernière a fuguée et considérait sa mère comme « une moins que rien ». Ensuite son mari, Jacques ne la respecte absolument pas, il l’insulte, la traite de « carpette qui ramasse la merde et le vomi des mioches ». Et en mourant, ce dernier laisse alors de nombreuses dettes a la charge de Louise. Louise recherche seulement une chose : c’est d’être aimée ! Dans ce roman, on a une gradation de l’histoire, Louise au début du roman est sereine avec les enfants elle est bien mais tout se corse très vite, au fur et a mesure du roman, elle a de plus en plus peur de redevenir inutile et mal aimée vu que les enfants grandissent et qu’ils n’auront bientôt plus besoin de nounou. Elle s’attache énormément aux enfants, prend vite ses aises dans la maison et en devient dépendante, comme un traitement sans lequel elle sombrerait dans l’épouvantable : « Elle a l’intime conviction a présent, la conviction brûlante et douloureuse que son bonheur leur appartient ». Petit a venir son addiction va devenir violente emmurée dans sa frénésie, obsédée par l’idée qu’elle doit rester indispensable à la famille, son eldorado salvateur, c’est sa seule et unique possibilité de bonheur. Elle va élaborer bon nombre de stratégies pour rester parmi la famille, elle va devenir extrêmement folle. Elle va se mettre en tête que la famille va avoir un troisième enfant, cela va devenir son obsession : «L’obsession de l’enfant tourne à vide dans sa tête. Elle ne pense qu’à ça. Ce bébé, qu’elle aimera follement, est la solution à tous ses problèmes. » ; «Ce bébé, elle le désire avec une violence de fanatique, un aveuglement de possédée. Elle le veut comme elle a rarement voulu, au point d’avoir mal, au point d’être capable d’étouffer, de brûler, d’anéantir tout ce qui se tient entre elle et la satisfaction de son désir ».   Puis petit a petit la nounou se faisant envahissante un doute va s’installer, une sorte de gêne, les parents eux ont peur d’être trop recadreur et méchants en lui disant de ne pas faire certaines choses trop envahissante et la nounou elle a peur de perdre son travail. Chaque partie est sur la défensive : la nounou, de peur de perdre son travail, les parents de peur de vexer celle qui passe toute la journée avec leurs enfants. « Elle a du mal a se retenir hurler » elle devient folle, ne se satisfait plus. « Une brutale mélancolie étreint Louise » elle va se persuader que c’est a cause de Mila et Adam que le couple ne parvient pas a se retrouver, elle considère les deux petits comme des obstacles et va avoir l’obsession de les tuer. Elle fait tout pour que le couple se retrouve, elle emmène les enfants manger au restaurant mais malgré cela elle apprend que rien de marche. Alors elle n’en peut plus et vrille mentalement :  « il lui prend parfois l’envie de poser ses doigts autour du cou d’Adam et le secouer jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Elle chasse ces idées d’un grand mouvement de tête. Elle parvient à ne plus y penser mais une marée sombre et gluante l’a envahie tout entière ». C’est de la que le carnage, la fin tragique va se produire.

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