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Aspects psychologiques

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Par   •  18 Avril 2012  •  1 172 Mots (5 Pages)  •  1 461 Vues

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Stress et stress pathologique

Aspects psychologiques

1. L'anticipation et l'incertitude

Du point de vue psychologique, la réaction de stress est étroitement liée aux mécanismes d'anticipation. D'une manière générale quand nous anticipons une action, trois issues sont possibles : la réussite, l'échec ou l'incertitude. Si l'on anticipe la réussite tout va très bien. Si l'on anticipe l'échec, on va stimuler des sentiments de colère ou de dépression. Si cela aboutit à l'incertitude, on va devenir anxieux. Des trois issues, la plus pénible à supporter est l'incertitude. On va donc tout faire pour diminuer le degré d'incertitude de l'action. Heureusement, naturellement l'être humain est fondamentalement optimiste. Si plusieurs issues sont possibles et que parmi elles il y a des chances de succès, ce sera celle-là qui sera privilégiée. Lorsqu'on part en vacances, on peut se casser un bras, se faire voler, attraper la dysenterie ou tout peut très bien se passer. Bien sûr on y pense et l'on prend quelques précautions (assurances, anti-diarrhéique, cadenas), mais dans l'ensemble on imagine des vacances réussies.

Il en va de même lorsqu'on prend le volant, on sait pertinemment bien que les accidents de roulage sont l'une des premières causes de mortalité, mais imagine-t-on que le pneu va éclater ou qu'on va s'emboutir sur un platane ? Non, on s'imagine arriver sans problème. Si l'être humain est fondamentalement optimiste, il n'est cependant pas utopiste et dans certaines occasions, anticiper la réussite devient de plus en plus irréaliste. Dans ce cas une des manières de réduire le degré d'incertitude c'est d'anticiper l'échec. C'est le mécanisme que choisit l'étudiant lorsqu'en pleine session il perçoit qu'il ne parviendra pas à maîtriser totalement la matière : il anticipe l'échec.

C'est ce qui arrive aussi aux sportifs quand ils sont en mauvaise posture et ne sont plus en train de gagner, ils doivent lutter contre leur découragement et leur propre mise en échec. Cette modulation du degré d'incertitude dépend notamment de votre humeur de départ (si vous êtes triste vous penserez plus à l'échec), de vos capacités d'analyse cognitive de la situation (par exemple ne pas généraliser à partir d'un événement isolé), de votre expérience (si vous avez déjà affronté plusieurs fois la même situation avec succès vous serez plus confiant), de vos compétences ou capacités personnelles. Mais il peut arriver que malgré tous nos efforts, nous ne parvenions pas à réduire suffisamment le degré d'incertitude. Cela va nous angoisser. Or non seulement l'angoisse est un sentiment pénible à supporter mais elle est paralysante. Or dans certaines circonstances être paralysé est la manière la plus sûre d'échouer. C'est alors que l'on va déclencher une réaction d'adaptation. Cette réaction massive a pour but d'augmenter nos performances et nos chances de réussite. C'est ce qui se passe avec l'acteur qui monte sur scène. Il a le trac mais il sait très bien que si le trac le submerge il sera mauvais alors il se fait une formidable décharge d'adrénaline qui lui donne la rage. Comme nous l'avons dit cette réaction n'est absolument pas pathologique, elle ne le deviendra que si cette réaction ne permet pas de réduire suffisamment le degré d'incertitude. Dans ce cas, peu à peu va émerger un sentiment d'impuissance qui va l'amener à développer un syndrome d'inhibition puis de stress.

1. Facteurs médiateurs et Qualité de vie

Manfred Kets de Vries en 1979 et Pierre Turcotte en 1982 ont développé d'intéressants modèles visant à expliciter les interactions qui existent entre les agents de stress et les réactions à celui-ci, en tenant compte de l'effet

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