Les acides aminés
Fiche de lecture : Les acides aminés. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cassandra185 • 2 Mai 2021 • Fiche de lecture • 1 351 Mots (6 Pages) • 675 Vues
Critique d’un film : Ghostland de Pascal Laugier
Ghostland est un film de Pascal Laugier, sorti en 2018, appartenant au cinéma de genre avec pour tête d’affiche Mylène Farmer et Crystal Reed (connue aussi dans son rôle d’Allison Argent dans la série américaine Teen Wolf).
Résumé : Suite au décès de sa tante, Pauline et ses deux filles héritent d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Un drame qui va traumatiser toute la famille mais surtout affecter différemment chacune des jeunes filles dont les personnalités vont diverger davantage à la suite de cette nuit cauchemardesque. Tandis que Beth devient une auteur renommée spécialisée dans la littérature horrifique, Vera s’enlise dans une paranoïa destructrice. Seize ans plus tard, la famille est à nouveau réunie dans la maison que Vera et Pauline n’ont jamais quittée. Des événements étranges vont alors commencer à se produire…
Nous pourrons nous demander en quoi cette oeuvre cinématographique évoque le thème de la souffrance à son paroxysme. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la souffrance physique et dans un second temps à celle psychologique (à noter : la souffrance psychologique est beaucoup plus présente que celle physique, ce qui explique l’écart de remarques dans les 2 axes).
L’histoire s’ouvre sur une famille qui va se reconstruire dans les racines de leurs ancêtres : la maison de leur tante défunte. Au début tout semble calme, on assiste à l’adaptation d’une famille dans un milieu qu’elle ne connaît pas avec Pauline, la mère, Beth, la future écrivaine horrifique et Véra, la soeur plutôt d’humeur taquine. Mais la nuit du déménagement ne va absolument pas se passer comme cela était prévu.
On aura noté que le plus souvent, les scènes d’action contiennent des plans qui s'enchaînent extrêmement vite ne laissant alors aucun répit au spectateur. On prendra pour exemple la scène du combat au sous-sol, au tout début du film, laissant place à l’apparition des opposants. En effet, on remarque bien que les gestuelles de chaque personnage vont extrêmement vite coupant alors le souffle sur le spectateur avec une telle intensité.
Ou encore prenons l’exemple de la première scène de combat entre la mère (Pauline, incarnée par Mylène Farmer) et la sorcière : ici, les sons sont extrêmement importants : il n’y aucune musique, juste les fracas des assiettes se brisant au sol, la tête de Pauline atterrissant avec violence sur le plan de travail puis le cadavre de la sorcière tombant au sol d’un coup. Et bien-sûr à ne pas oublier, la porte de l’escalier où Beth se trouve derrière claquant au fur et à mesure de cette scène iconique du film.
Certaines scènes, comme vers la fin où Beth mord le cou de Fat Man, en déchiquetant la peau telle un bout de caoutchouc laisse penser au fait que l’on a peut-être basculé du côté du rêve avec toutes ces illusions laissant alors le doute au spectateur. Et c’est souvent le cas lors des scènes de souffrance physique, comme encore celle où Fat Man soulève Beth d’une puissance surhumaine afin de préparer les choses ignobles qu’il va lui infliger, nous laissant alors le doute si cette scène puissante et malsaine est réel ou non.
Pour ce qui est de la colorimétrie, on a principalement des couleurs très sombres et ternes (marron, noir, gris, …) afin d’ajouter une certaine insistance à l’atmosphère de l’intrigue qui est déjà très sombre. On aura remarqué que l’on retrouve des couleurs un peu plus vives lorsque l’on pense que tout est fini, lors de la scène de la fuite (mais au final, le cauchemar continue) ou lorsque tout est réellement terminé, à la fin, avec l’ambulance, …
Nous avons pu voir en quoi ce film traitait de la souffrance physique sous diverses aspects, passons désormais à la souffrance psychologique.
...