Les Chimères
Étude de cas : Les Chimères. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Cygnes • 15 Octobre 2022 • Étude de cas • 1 157 Mots (5 Pages) • 240 Vues
Intro :
Gérard de Nerval est un écrivain poète Français du XIXe siècle, il fut l’une des figures majeures du romantisme français. Son recueil poétique Les chimères, écrit en sonnet marqua l’histoire poétique française tant par son langage que par sa poésie. Le poème Vers Dorés est issu de ce recueil. Nerval s’inspira des Vers d’Or de Pythagore, il véhicule donc sa pensée et son idéologie à travers ces vers. Nous nous demanderons comment Nerval critique, éduque et prévient l’Homme de sa position par rapport au monde et à la Nature et comment il divinise, la nature, la matière et, les éléments qui nous cernent. Dans une première partie nous verrons comment Nerval nous critique, nous éduque et nous rend comptes sur notre place dans ce monde. Puis nous étudierons la manière dont Nerval divinise la nature, la matière et les éléments.
Développement :
Tout d’abord, le poète s’adresse à l’Homme et dresse un tableau de sa situation. Il rappel à l’Homme qu’il n’est qu’un composant de la nature et de l’univers. En effet les termes désignant l’univers sont présents par deux occurrences (“monde" Vers deux, " univers” Vers quatre) et rabaisse l’Homme. Ce sentiment de rabais est accentué par le fait que le poète explique que nous sommes soumis à des forces dont on ne connait pas la nature (Vers trois). Et au huitième vers, le poète le rappel encore : “tout sur ton être est puissant”. Il martèle cette idée que tout dans l’univers nous est supérieur. Il le fait pour nous éduquer et nous dire qu’il faut faire attention à ce que l’on fait et dit, car même si l’on se croit puissant, tout peut mettre fin à notre existence.
En plus de vouloir nous éduquer, le poète veut nous convaincre. Au début du poème il pose une question rhétorique (Vers un et deux), pour que l’on remette en question notre façon de penser et d’agir. Il essaie de nous convaincre tout au long du poème, au vers neuf par exemple, on peut noter la présence des deux points (“ : ”) qui nous donnent l’impression que le poète va argumenter son propos et nous exposer des arguments très convaincants (nous verrons cela après).
Mais cela ne l’empêche pas de critiquer sans aucune vergogne les pensées des Hommes et leurs caractères. Le tout premier mot du poème est “crois”, il renvoie à l’illusion, cela veut dire que pour le poète, les pensées des Hommes sont justes de simples illusions. De plus, l’enjambement du vers un au vers deux nous donne l’impression que les pensées des Hommes s’éteignent et se perdent dans la nature. Les sonorités du vers un sont ouvertes alors que celles du vers deux sont fermées. L’un sur l’autre, cela nous donne l’impression que le poète considère que les pensées des Hommes excluent la nature car elles ne peuvent la comprendre. L’ignorance de l’Homme est omniprésente dans ce poème, le poète nous rappel cela dès qu’il le peut. Au vers douze, on nous parle d’un “œil naissant couvert par ses paupières” que l’on compare à un “pur esprit” de la nature. L’œil est le symbole du savoir ce qui veut donc dire que la nature a un savoir que l’Homme n’a pas, cela nous renvois donc encore au fait que nous sommes ignorants. La rime paupière, pierre (Vers treize et quatorze) en est aussi un exemple. Pour le poète les Hommes ont des paupières de pierre, ce qui fait que l’on ne voit
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