Lecture linéaire de la première scène du Mariage de Figaro
Dissertation : Lecture linéaire de la première scène du Mariage de Figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoupioot • 2 Novembre 2019 • Dissertation • 901 Mots (4 Pages) • 992 Vues
Contextualisation
Beaumarchais est à l’origine de la première loi en faveur des droits de l’auteur et de la fondation de l’auteur et appartient au mouvement du Classicisme. C’est le dramaturge à l’origine de la trilogie du Barbier de Séville, du Mariage de Figaro et de la Mère coupable. Dans ces trois ouvrages, nous rencontrons un valet du nom de Figaro différent de ceux que nous rencontrons habituellement dans le genre de la comédie. En effet, il est très intelligent et doté de nombreux talents. Mais il est aussi très vif et bon vivant comme beaucoup de valets adjuvants dans la comédie. Le Mariage de Figaro est une pièce centrée sur le mariage de ce valet et de Suzanne et tous les obstacles qu’ils rencontrent. Dans la toute première scène, Suzanne apprend à son fiancé que le Comte possède le droit d’obtenir les faveurs de l’épouse de son vassal, donc Suzanne, et qu’il a l’intention de s’en servir. C’est dans cette scène qu’on annonce les enjeux de la pièce.
Dans une première partie, Suzanne apprend la nouvelle à Figaro, puis, dans une seconde partie, elle tente de le convaincre.
Nous pouvons nous demander comment Beaumarchais nous expose la naïveté, l’innocence de Figaro.
C’est seulement au moment de notre extrait que Figaro apprend que le Comte tente d’accéder à sa fiancée et est extrêmement étonné et impatient d’en savoir plus.
Dans sa première réplique, le valet se réjoui du cadeau du Seigneur, une chambre, car ainsi il pourra le servir plus facilement. On voit sa joie avec des expressions telles que « zeste » et « crac ». Il expose son enthousiasme qu’on retrouvait déjà dans Le Barbier de Séville.
Puis Suzanne utilise l’expression « fort bien ! » qui est ironique et qui souligne la naïveté de Figaro. Ensuite, elle utilise un parallélisme puisqu’elle reprend la même structure que la phrase précédente de son fiancé et utilise toujours son ironie.
Figaro la coupe avec la phrase interrogative « qu’entendez-vous par ces paroles ? » comme s’il avait un peu compris mais qu’il ne souhaitait pas entendre la fin de la phrase.
Suzanne utilise le conditionnel présent dans la phrase « Il faudrait m’écouter tranquillement », cela montre la patience de Suzanne face à l’impatience de Figaro.
Figaro prouve une fois de plus son impatience avec l’onomatopée « Eh ! » et l’expression « bon Dieu » ainsi qu’une phrase exclamative. On voit donc qu’il veut finalement comprendre ce que Suzanne insinue.
Suzanne explique calmement à Figaro l’envie du Comte et utilise un nom affectif « mon ami » ce qui prouve son amour pour lui.
Figaro en répondant à Suzanne dévoile sa maîtrise des mots en utilisant une métaphore, nous voyons son ressentiment envers Bazile qui soutient l’idée de Suzanne.
Figaro qui a maintenant appris ce que son maître avait l’intention de faire refuse de croire Suzanne, celle-ci doit donc le convaincre.
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