Lecture linéaire Livre V fragment 7 de La Bruyère
Commentaire de texte : Lecture linéaire Livre V fragment 7 de La Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PrinceRakeem • 27 Juin 2022 • Commentaire de texte • 660 Mots (3 Pages) • 1 442 Vues
Lecture linéaire 16 :
Livre V, fragment 7
Intro :
Cet extrait constitue l’intégralité d’une remarque qui est la septième du livre V qui est intitulé « de la société et de la conversation ». Le moraliste prend pour cible une mode de son époque qui est de parler dans les salons précieux. La bruyère nous plonge immédiatement dans l’action et c’est ce que nous allons voir dans notre lecture.
Problématique :
Nous nous demanderons comment ce dialogue avec Acis permet au moraliste de donner une leçon (d’esprit) ?
Plan :
Mouvement 1, (l40-48) : Signification de Acis
Mouvement 2, (l48-59) : Pourquoi celui-ci parle-t-il confusément
Mouvement 1 :
Le texte s’ouvre sur série d’interrogation directe qui nous plonge dans la conversation. Le présent utiliser est le présent d’énonciation et cela correspond donc au présent du dialogue. Ça surprend le lecteur qui va directement être prit dans la conversation car il ne comprendra pas cette introduction étant donné qu’il n’a pas les éléments du contexte.
En revanche à la ligne 1, le pronom personnel « je » pourrais être La Bruyère qui instaure un faux dialogue avec un perso qui s’intitule (l42) « Acis ». Le dialogue est introduit par du comique puisque le « je » en question « je n’y suis pas » puis « j’y suis encore loin » et il faut attendre le verbe « deviner » à la l41 pour que le « je » ait compris ce que disait Acis en disant « il fait froid ».
La bruyère va essayer de reformuler de façon beaucoup plus simple ce que souhaite dire Acis et ce c’est que nous voyons dans les répétitions du texte « vous voulez me dire », « dites » …
Lb est entrain de dire à Acis qu’il faut être simple dans l’acte de communication et l’ont peut voir que Lb se transforme en professeur accueillant qu’il répète plusieurs fois « vous voulez » en cherchant à lui apprendre comment communiquer simplement.
Cependant, Acis lui résiste et il n’a pas autant de simplicité puisque ce n’est pas la mode et effectivement la réponse d’Acis montre son mépris pour le langage clair. L’adverbe « bien » souligne ici donc la connotation péjorative de ce langage clair et pour lui le beau langage est un moyen de distinguer des autres et d’ailleurs qui ne pourrait pas en dire autant. Et tout ça nous fait rire évidemment puisque plus les gens sont incompréhensibles plus ces gens se distingue puisque on ne les comprend pas.
Le moraliste a le dernier mot avec sa question rhétorique (l47-48). LB rappelle combien une mode comme ce code précieux peut dévoyer, pervetir le bon usage du langage.
II. Une manière de parler confuse
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Le rythme change puisque LBV crée un effet d’entente. Il étire cette phrase jusqu’à la ligne 54 et cette longue phrase correspond donc à la protase et la apodose (=les deux mouvements de la voix dans une phrase : début et fin
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