Lecture analytique de la veille robe de chambre diderot

Introduction:

l’auteur: Denis Diderot est né à langres en 1713 et est mort à paris en 1784 à l’âge de 70 ans.C’est un auteur inclassable ,emblématique des Lumières véritable touche à tout comme voltaire son homologue ,Diderot est à la fois romancier ,philosophe ,encyclopédiste ,critique littéraire et d’art , traducteur ,dramaturge ,conteur ,essayiste et dialoguiste. C’est un polygraphe comme Voltaire. Dans tous ses genres ,il fait preuve d’audace et d’originalité. Diderot à l’esprit libre à la pensée matérialiste mais à l’imagination sensible ,il est avec Dalembert l’initiateur ,le pionnier et le directeur de l’encyclopédie ,oeuvre majeure emblématique du siècle des Lumières. Diderot est reconnue pour son érudition ou son esprit critique et un certain génie. Au théâtre ,Diderot pose les bases du drame bourgeois avec Beaumarchais et Mariveaux. Dans le genre romanesque , DIderot révolutionne le roman avec  son oeuvre intitulée « Jacques le fataliste et son maitre ».Concernant la critique ,c’est Dideror qui l’invente à travers ses salons .En philosophie également ,il se démarque en proposant plus de matière à un raisonnement autonome plutôt qu’un système complet ,fermé et rigide; Les 1er mots de ses Pensées sur l’interprétation de la nature sont : »Jeune homme sur ,prends et lis » et « (…)je me suis moins proposé de t’instruire que de t’exercer » . Diderot s’inscrit comme voltaire dans les différents combats des philosophes des Lumières c’est la lutte contre l’esclavage ,contre l’obscurantisme ,les préjugés les superstition ,pour l’égalité entre tous les hommes . Mais ,il est mal connue de ses contemporains. Ils se tient éloigné des polémiques de son temps ,il est peu enclin à la vie des salons. Diderot est mal reçu par la révolution contrairement à Voltaire et devra attendre le fin du 19 eme siècle pour recevoir enfin tout l’intérêt et la reconnaissance de la postérité dans laquelle il avait placé une partie de ses espoirs. Les position matérialistes de sa lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient ,qui paraît en1749 achevé de convaincre la censure que leur auteur surveillé depuis quelques temps ,est un individu dangereux :l’oeuvre est condamnée et Diderot est arrêté chez lui à Paris et emmené au château de Vincennes ou il sera incarcéré 3 mois. Sa pénible détention traumatise le philosophe et l’incite à une grande prudence dans ses publications préférant même réserver certains de ces textes à la postérité. Du point de vue familiale ,Diderot est l’aîné d’une fratrie de 6 enfants dont chaque membre tiendra un rôle important dans la vie de Diderot. Par exemple: la religieuse qu’il écrit est inspiré de sa soeur qui est au couvent. Comme nous l’avons dit ,Diderot est un polygraphe qui s’est illustré à travers le théâtre ,les romans mais surtout les essais objet de notre étude.

L’oeuvre: Regret sur ma veille robe de chambre ou avis à ceux qui ont plus de goût que de fortune est un essai rédigé par Denis Diderot en 1768 et inséré l’année suivante dans la correspondance littéraire. Il fut publié en 1772 sans l’accord de Diderot par Friedrich Ring dans une brochure Petit in 8°sans indication de lieu mais sortant certainement d’une imprimerie suisse.Diderot avait rendu un service à Marie Thérèse Geoffrin qui tenait un salon littéraire distinguée . Pour le récompenser Mme Geoffrin refait la décoration de son salon et lui achète une somptueuse robe de chambre écarlate .Ce cadeau est l’occasion d’une méditation sur le luxe et son bon ou mauvais usage ainsi que sur l’habit ,qui fait ou na fait pas la moine .Ce petit texte de 9 pages ,écrit sur un ton ironique est prétexte à une réflexion douce amère sur le destin des philosophes face à la prospérité et les compromis auxquels l’intellectuel vieillissant peut ,l’âge aidant , se laisser aller: « mes amis ,gardez vos vieux amis .Mes amis craignez l’atteinte de la richesse que mon exemple vous instruise. La pauvreté à ses franchises l’opulence à sa gène »

De quoi parle précisément le texte : Le texte que nous allons étudier est un passage ou Diderot s’adresse à Dieu et lui demande de lui enlever tout objet de luxe si il voit qu’il est corrompue mais tout sauf le tableau « Naufrage »de Vernet qu’il possède car pour Diderot ce n’est pas un objet de luxe mais un belle oeuvre d’art. Dans le texte Diderot vas nous présente le tableau et nous le décrire et nous en parler .

LECTURE DU TEXTE DE DIDEROT

Rappel de la problématique et annonce du plan : Comment l’oeuvre d’art est-elle autre chose qu’un objet de luxe? Pour cela je ferais dans un premier temps comment l’auteur présente son tableau comme « vrai » puis dans un second temps je parlerais de Diderot et Vernet .

II) Développement

Je vais donc mettre en exergue la véridicité du tableau / ici Diderot nous montre le peintre comme un rival de Dieu parce qu’il reproduit sur la toile le geste créateur du démiurge ,il crée la mer ,les rochers mais aussi le soleil.

Diderot emploie des phrases impératives des les premières lignes : « vois ce phare », « vois cette tour adjacente », « vois ce vieil arbre »(l.144). Le narrateur s’adresse à Dieu pour lui intimer l’ordre d’examiner le tableau. Puis il emploie un phrase exclamative : « que cette masse est belle !»(l.145) il cherche à montrer que le tableau a de la valeur .Si le destinataire explique est Dieu (l.151),tout se passe comme si ces phrases injonctives s’adressaient aussi aux lecteurs .

Diderot fait de nombreux changement de phrases ,dans la première ligne il emploie une phrases impérative (l.144) ,puis (l.145)une phrase exclamative ,il reprend ensuite la forme impérative(l.148): « vois cette terrasse inégale».Il passe après aux phrases exclamatives avec « le beau Vernet que je possède !»(l.180) .L’exclamation manifeste l’émotion de Diderot devant ce tableau .Il s’adresse de manière impérative à Dieu ligne154-155: « écoute la prière », « aide les efforts », « ferme l’oreille ».

On apprend ici que selon Diderot ,ce tableau évoque en quelque sorte une vérité métaphysique du naufrage :les naufragés ont échappé de peut à la mort .Dieu leur a « montré le fond des abîmes »(l.153) mais il les a sauvés.

J’ai

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