Le Neveu De Rameau, lecture analytique (Diderot)

Le Neveu De Rameau, Diderot 1891

Introduction :

-Texte de Diderot, philosophe du XVIIIème siècle

-Un des pionniers de l’Encyclopédie, un ensemble d’entrées regroupant la plupart des connaissances de l’époque.

-Diderot se définit comme matérialiste, il ne croyait que ce qui était fait de matière et avait même des positions antireligieuses

-Enfin Diderot était aussi polygraphe : il s’essayait à différents genres littéraires tels que des romans, du théâtre et des dialogues où les individus exposent des arguments et se contredisent laissant le lecteur se forger son opinion.

-Le Neveu De Rameau est un dialogue opposant Moi représentant Diderot à Lui représentant Jean François Rameau neveu de Jean Philipe Rameau célèbre musicien qui jouait du clavecin.

-L’enjeu de leur débat est centré sur le bonheur : Moi dit pourquoi selon lui il faut être vertueux pour connaître le bonheur et Lui dit que pour être heureux il faut avant tout satisfaire ses propres plaisirs.

LIRE le texte :

-Rappeler la question posée en formulant un plan pour y répondre.

Exemple de plan :

Partie 1 : Le Procédé Argumentatif de Moi

-Idée 1 : On est dans un texte où l’enjeu est un débat interpellant le lecteur à choisir, on entre donc dans le genre délibératif avec ici un dilemme soumit au lecteur consistant à trancher entre la thèse de Moi ou celle de Lui.

-Idée 2 : Pour cela, chacun des deux personnages présentent et défendent leurs thèses par différents procédés argumentatifs.

A / Analyse :

-Idée 1 : Moi prend la parole en faisant une concession à Lui ; il va vers sa thèse où il concède lui-même qu’il ne néglige pas de satisfaire ses propres plaisirs : « Je ne méprise pas les plaisirs des sens. ». Dans cette concession il énumèrera avec honnêteté un tout de ce qui peut le rendre heureux tels que : « J’aime à voir une jolie femme » ou encore « à presser ses lèvres contre les miennes » qui illustre parfaitement l’idée du plaisir des sens avec ici un plaisir charnel.  

-Idée 2 : Ceci dit il revient à sa thèse aussitôt cette concession faite cela est marqué dans le texte par le « Mais ». Il espère être plus convaincant avec la concession faite.

-Idée 3 : Aussitôt la concession faite Diderot revient à sa thèse, celle de la vertu permettant de parvenir à la félicité

-Idée 4 : Il fait d’ailleurs l’opposition entre Mahomet et la mémoire des Calas dans une asyndète (= pas de liaison entre les deux termes) : « C’est un sublime ouvrage que Mahomet ; j’aimerais mieux avoir réhabilité la mémoire des Calas ». Une opposition où Diderot dit qu’il aurait préféré intervenir dans cette affaire s’il avait pu bien qu’il aime la littérature. Dans l’idée qu’il aurait été plus vertueux.

-Idée 5 : Il finira Sa longue réplique en essayant d’émouvoir Lui avec l’exemple d’un homme qu’il trouvait vertueux pour avoir bien agi envers ses parents alors qu’il l’avait dépossédé de tout.

Partie 2 : L’inefficacité de l’argumentation de Moi sur Lui et le début d’un échange polémique

-Idée 1 : Moi finit sa longue réplique en essayant d’émouvoir Lui pour le faire aller vers sa thèse ceci dit celui-ci rétorque d’une manière cinglante : « Vous êtes des êtres biens singuliers » montrant qu’il n’est pas atteint du tout par ce qu’a dit Moi.

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