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Lecture analytique Victor Hugo

Fiche : Lecture analytique Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2018  •  Fiche  •  489 Mots (2 Pages)  •  892 Vues

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Victor Hugo Lecture analytique,

Victor Hugo est un monument de la langue française, selon moi, ce n'est pas la langue de Molière mais la langue de Victor Hugo.

Il est né le 26 février 1802 et décède le 22 mai 1885.

Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), une correspondance abondante, ainsi que de nombreux croquis et dessins à la plume et au lavis.

Maison natale de Victor Hugo à Besançon.

Victor-Marie Hugo1 est le fils du général d'Empire Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773-1828), créé comte, selon la tradition familiale, par Joseph Bonaparte, roi d'Espagne, et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet (1772-1821), jeune femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Le 19 novembre 1821, Léopold Hugo confie à son fils qu’il a été conçu « non sur le Pinde de l'Empire ottoman mais sur un des pics les plus élevés des Vosges, lors d’un voyage de Lunéville à Besançon ». Il ajoute : « cette origine presque aérienne [explique pourquoi] ta muse est constamment sublime10 ».

À peine né, il est déjà le centre de l'attention. Enfant fragile, sa mère dormira souvent avec lui et lui donnera beaucoup d'attention11. Benjamin d'une famille de trois enfants après Abel Joseph Hugo (1798-1855) et Eugène Hugo (1800-1837), il passe son enfance à Paris au rue des Feuillantines. De fréquents séjours à Naples et en Espagne, à la suite des affectations militaires de son père, marqueront ses premières années. Ainsi, en 1813, alors que Mme Hugo rejoint son mari, la famille fait halte à Hernani, ville du Pays basque espagnol. La même année, il est, avec ses frères Abel et Eugène, pensionnaire dans une institution religieuse de Madrid, le Real Colegio de San Antonio de Abad12. Vers 1813, il s'installe à Paris avec sa mère qui s'est séparée de son mari, car elle entretient une liaison avec le général d'Empire Victor Fanneau de la Horie, parrain et précepteur de Victor Hugo auquel il donne son prénom ; Victor l'aimera comme un second père. En septembre 1815, il entre avec son frère à la pension Cordier. D'après Adèle Foucher, son épouse qui fut aussi son amie d'enfance, c'est vers cet âge qu'il commence à versifier. Autodidacte, c'est par tâtonnement qu'il apprend la rime et la mesure. Il est encouragé par sa mère à qui il lit ses œuvres, ainsi qu’à son frère Eugène. Ses écrits sont relus et corrigés par un jeune maître d’études de la pension Cordier qui s’est pris d’amitié pour les deux frères. Sa vocation est précoce et ses ambitions sont immenses. Âgé de quatorze ans à peine, Victor note dans un journal : « Je veux être Chateaubriand ou rien ».

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