Lectura analytique Diderot, l'Encyclopédie
Commentaire de texte : Lectura analytique Diderot, l'Encyclopédie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TIAAHU • 27 Août 2019 • Commentaire de texte • 985 Mots (4 Pages) • 1 042 Vues
ETUDE TEXTE 2 : Diderot, l’encyclopédie
Article «encyclopédie»
Le XVIIIe, Diderot prend la tête d’un projet ambitieux, la rédaction d’une encyclopédie ou comme le dit également l’auteur « un dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ».
Notre texte correspond à un extrait de cette œuvre gigantesque à laquelle ont collaboré plus de 200 auteurs et dont la rédaction a duré plus de 20 ans. Plus précisément, nous étudions quelques lignes de l’article rédigé par Diderot lui-même et intitulé « encyclopédie ». On va voir qu’on a affaire ici à un texte d’un genre très particulier puis on verra que c’est un texte typique des lumières puisqu’il fait l’éloge de la science et de la raison.
- UN TEXTE AU GENRE PARTICULIER
- Un article d’encyclopédie
Comme l’indique le paratexte, notre extrait est tiré d’une encyclopédie. C’est l’article qui doit définir ce qu’est une encyclopédie. Ainsi, le but officiel de ce texte est un but informatif de définition. Or, on remarque qu’à aucun moment dans notre extrait Diderot ne donne de définition de ce qu’est une encyclopédie. En fait, le texte loin d’être de type informatif est de type argumentatif.
- Un texte argumentatif
En effet, dès le début de l’article, l’auteur énonce une thèse implicite et un argument l. 1 à 8. On peut résumer la thèse implicite ainsi : la raison et la science sont indispensables. L’argument évoqué dans ces lignes par Diderot est le suivant : les « mystères » s’évanouissent quand ils sont « discutés métaphysiquement ». Ainsi, quand on analyse les faits de manière rigoureuse et scientifique, on atteint la vraie connaissance, on dépasse les mystères, c’est-à-dire les superstitions.
3. Un texte critique
Pour soutenir sa thèse, Diderot n’hésite pas à être critique à l’égard de certaines pratiques de son temps. On peut relever un vocabulaire péjoratif avec l’adjectif « prétendus » mystères à la l. 1. La critique passe aussi par le parallèle « tant reprochés » et « tant allégués ». Le parallèle montre l’aberration qui consiste à accepter les mystères quand c’est pratique. Diderot signifie que soit on condamne les « mystères », soit on les accepte, mais ça ne peut pas être tantôt l’un, tantôt l’autre.
Le verbe « pallier » l. 4, montre qu’en fait, le « mystère » est une excuse pratique pour expliquer ce que l’on n’arrive pas à justifier scientifiquement.
On peut donc dire que Diderot condamne un certain type de raisonnement qu’il juge incohérent et absurde. Le texte se poursuit alors par l’exemple du véritable raisonnement scientifique, celui qu’il faut adopter. Diderot fait alors l’éloge de la science et de la raison, ce qui fait de ce texte un véritable texte des lumières.
- UN TEXTE DES LUMIERES : L’ELOGE DE LA SCIENCE ET DE LA RAISON
- La métaphore de la lumière
Dès le début du texte, la métaphore de la lumière est utilisée 2 fois ; dans l’opposition avec les fantômes de la nuit qu’elle va dissiper l. 7 et 8, et dans l’expression « l’art éclairé » l. 8.
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