Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours

Le théâtre

Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours

=> une comédie du XVIIè : L’école des femmes de Molière, 1662

Pblq. Comment Molière traite-t-il le sujet de la condition de la femme au XVIIè siècle? En quoi la comédie permet-elle de dénoncer la pratique du mariage forcé?

LECTURES ANALYTIQUES:

        7. Acte I, scène 1, vers 103 à 164: la folie d’Arnolphe

INTRO: amorce allant du général au particulier

théâtre ==> auteur ==> pièce ==> v.103 à 164 de l’acte I,1

Pblq. Les manifestations de la folie d’Arnolphe

LECTURE à l’oral

Axes:

1. Un discours obsessionnel

        A.   Les idées catégoriques et paradoxales d’Arnolphe sur la condition et                               l’éducation de la femme.

        B.   La contre-argumentation de Chrysalde

        C.   L’hermétisme d’Arnolphe, un discours répétitif et clos

1. La dimension tyrannique du personnage

1. Le plan despotique d’Arnolphe pour se parer contre le cocuage

        B.   La contre-argumentation de Chrysalde

        C.   L’hermétisme d’Arnolphe, un discours répétitif et clos

1. L’émerveillement d’Arnolphe devant sa créature.

        A.   Une vision caricaturale de la femme.

        B.   La naïveté, crédulité d’Agnes.

        C.   L’invitation à diner faite à Chrysalde.

Développement

1. Un discours obsessionnel

1. Les idées catégoriques et paradoxales d’Arnolphe sur la condition et l’éducation de la femme.

peur excessive du cocuage => c’est pk il s’est mis à la recherche d’une femme qui est totalement dépendante de lui ce qui l’empêcherait de le tromper. v.127=> « et de qui la soumise est toute dépendance » , idée de dépendance marquée par deux hémistiches qui disent exactement la mm chose => redondance, insistance. Dépendance matérielle mais aussi spirituelle => v.140 « et grande je l’ai vu à tel point innocente » « innocente » mise en valeur par sa place à la fin de la rime (manipulable) v.148 => comparaison entre les domestiques et la femme « simples » ce qui signifie « sots » & v.138 « pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait » . Si cette femme est totalement ignorante et inapte à réfléchir, elle ne pourra le tromper c’est pourquoi il se sent à l’abri du cocuage. Elle ne sait rien et ne possède aucun esprit. => 104-105 « tant que j’aimerais mieux une laide biens sotte, qu’une femme fort belle, avec beaucoup d’esprit » => son 1er         argument qui est un paradoxe  (opposition adjectivale belle/sotte & laide/ intelligente) le fait de rechercher la bêtise est paradoxal. Objectif de l’éducation est d’amener l’intelligence alors que pour lui, l’éducation est le contraire, il cherche à la rendre la plus idiote possible.

Cela illustre bien l’aspect paradoxal du raisonnement d’Arnolphe, il y a de nombreux connecteurs d’opposition =>  v.108    et 114 « mais » . Chrysalde montre son opposition par ces connecteurs

B.   La contre-argumentation de Chrysalde

        CA fondée sur la raison, il met en avant l’esprit et la beauté (valeurs opposées à celles d’Arnolphe) même s’il na pas le temps de finir sa réplique.

        Puis montre les inconvénients d’être uni a une femme qui n’a pas d’esprit: une femme idiote ne va comprendre ce qu’est l’honnêteté et ne comprendra pas que tromper est mal, il n’aura donc aucune garanti contre le cocuage, de plus elle ne sera pas responsable et pas consciente de ses actes, si elle le trompait , elle ne s’en rendrait pas compte car elle ne connait rien.

        Etre uni à une femme bête annonce aussi une vie ennuyeuse v.110 111, la vie manquera d’intérêt avec une femme sans esprit.

        Arnolphe n’est pas raisonnable et catégorique, il ne laisse pas le temps à C de parler, il lui coupe à 2 reprises (V.106 et122) en adoptant un ton catégorique et des phrases courtes, il ne tient pas compte des arguments de son ami. Il est sur de lui (v.123)=> « en femme comme en tout je veux suivre ma mode » => esprit fermé qui reste sur ses certitudes et n’écoute personne. Il n’est pas ouvert à la critique et continue à prôner la bêtises des femmes.

C. L’hermétisme d’Arnolphe, un discours répétitif et clos

        le discours d’Arnolphe s’articule autour de la répétition des son amour de la bêtise, qui est marqué par une reccurence lexical ex « sotte » (v.104, 119) ou encore les polyptotes innocente et innocence (v.140 & 156) , ou simple et simplicité (v.148 & 159). Répétition lexical qui montre bien qu’il est omnibulé par cette bêtise. Son discours est  fermé sur lui-meme : il refuse d’entendre les arguments de son ami et est totalement sur de lui & il se place dans ce dialogues comme celui qui domine « je veux » v.123 ou v.153, c’est lui qui décide des choses. C’est encore lui qui lui coupe la parole à la fin v.158 se montrant ainsi le dominateur du dialogue. Quand il termine le dialogue, il parle des enfant qui se font par l’honnête => anecdote en réponse à l’argument de C et ferme le dialogue=> montre encore son gout pour la bêtise des femmes. cela lui permet de fermer la discussion, on ne peut pas revenir dessus, il est catégorique et hermétique

TRANSITION

        Dans la scène d’exposition de cette pièce, en plus de comprendre la situation , nous découvrons les idées arrêtées et catégoriques d’Arnolphe qui a peur di cocuage, cette peur allant jusqu’a l’obsession. Ce dialogue montre aussi le caractère du personnage qui prend une forme tyrannique quand il s’agit de l’éducation des femmes comme nous allons le voir.

==> Le gout d’Arnolphe pour les femmes bêtes résulte de son obsession pour éviter le cocuage, ce qui le pousse à aller jusqu’à retourner l’éducation de celle qu’il à choisit d’épouser. Ainsi la domination qu’il exerce sur l’esprit de sa pupille montre l’aspect tyrannique du personnage.

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