Le stratagème un ressort comique ?
Dissertation : Le stratagème un ressort comique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar klmm • 29 Décembre 2021 • Dissertation • 2 507 Mots (11 Pages) • 8 583 Vues
Dissertation :
Le siècle des Lumières est un mouvement philosophique, littéraire et culturel bourgeois que connaît l’Europe du XVIIIe siècle. Marivaux est un écrivain, journaliste et dramaturge né en 1688 et décédé le 12 février 1763, Marivaux est célèbre pour son œuvre théâtrale qui dépeint de la surprise de l’amour que l’on appelle aujourd’hui le marivaudage. Son œuvre Les Fausses Confidences (1737) est une pièce de théâtre composé en trois grands actes, cette pièce est du genre de la comédie, elle conte l’histoire de trois protagonistes Dorante, Dubois et Araminte qui usent de stratagème afin d’arriver à leurs fins. La pièce porte sur trois grands thèmes l’amour, la vérité et les conditions sociales. Le stratagème se définit par une manipulation d’une personne ou des sentiments en utilisant la ruse, il est souvent associé à la comédie. La comédie est un genre théâtral, littéraire et même cinématographique destinée à provoquer le rire.
Cependant le stratagème dans Les Fausses Confidences n’est-il qu’un ressort comique ?
Nous étudierons dans un premier temps le rire dans Les Fausses Confidences puis la fonction dramatique du stratagème dans les fausses Confidences et enfin et la mise en abyme dans Les Fausses Confidences.
Dans un premier temps, Les fausses confidences est une comédie traditionnelle. On retrouve dans cette œuvre de nombreux procédé comique typique de la comédie du temps de Marivaux. Le comique de mots est présent, surtout avec Arlequin. Arlequin est un personnage typique de la comédia Dell’arte qui donne lieu à des scènes comiques comme à l’acte I dans la scène I il fait une faute de conjugaison sur le futur « discourerons» qui révèle la stupidité du personnage ou encore à l’acte I scène 8 le comique de mots sur le verbe « donner » qu’Arlequin comprends mal puis lors de sa confrontation avec Dubois (cf.II,10 « Comme je te bâtonnerais sans le respect de Madame » ) cette scène appuie sur son caractère de personnages de comédia dell’arte. Le comique de situation est également présent notamment avec Dorante en effet ce dernier se retrouve fiancé à Marton or qu’il a pour objectif principal d’épouser Araminte. Le comique de situation est utilisé par Araminte en effet quand elle met en place son stratagème afin que Dorante lui avoue ses sentiments elle prend la place du metteur en scène (Marivaux et Dubois). Le comique de caractère est présent avec les vices des personnages qui sont très vite tourné en ridicule, il est essentiellement retrouvé chez Mme Argante elle est l’incarnation de la cupidité ce qui rajoute du comique dans la pièce grâce à ses réactions excessives. Enfin le comique de gestes est essentiellement présent dans l’opposition entre Dubois et Arlequin, les deux valets malgré leurs différence intellectuelle permettent tous les deux l’évolution de l’intrigue. Les menaces de coup de Dorante à Arlequin, les coups relèvent d’un comique farcesque c’est à dire une petite pièce comique, le comique de gestes se rencontrent également à la scène 13 de l’acte II dans le stratagème d’Araminte elle demande à Dorante d’écrire une fausse lettre, Dorante perturbé agis de façons étrange les sentiments de Dorante à ce moment-là sont appuyés par ses gestes. Néanmoins le comique de répétition n’est pas présent.
Dans les Fausses Confidences différents type de mécanismes se superposent tels que la double énonciation. La double énonciation crée une complicité entre le spectateur et l’auteur en effet il fait naitre un rire que seul le lecteur et l’auteur ont, le lecteur est un complice et témoin du stratagème il comprend donc à deux sens les discours de Dubois et Dorante. Le plan est révélé dès les premières scènes aux spectateurs, la scène d’exposition (cf. l,3) nous exposes le plan de Dubois et Dorante et de la manière dont ils vont dissimuler leurs stratagèmes, Dorante est officiellement intendant chez Mme Araminte. A la scène 14 de l’acte I Dubois fait sa première fausses confidences à Araminte, il présente son ancien maitre comme un homme plein de ruse et presque « mauvais » alors qu’Araminte y croit les lecteurs savent que tout ceci fait partie du plan de Dubois. Le stratagème de Dubois est très subtil, ses propos sont empathiques est provoque donc assurément le rire des spectateurs. Le lecteur assiste donc à deux discours, les répliques en apartés et les répliques qu’il y a entre personnages. L’aparté permet de crée un discours parallèle au dialogue entre les personnages présents, la rencontre entre Dorante et Mme Argante joue sur les apartés en effet dès les débuts Mme Argante n’apprécie pas Dorante néanmoins elle ne l’avoue pas directement à Dorante mais a Araminte, l’avis tranché de Mme Argante provoques le sourire chez le spectateur. De plus tout au long de la pièce Araminte est le personnage qui use le plus des apartés notamment lorsqu’elle s’adresse à Dorante, ces apartés nous permettent de suivre l’évolution de ses sentiments à l’égard de son intendant donc Dorante (cf. I, 15 : Araminte a part, « Je n’ai pas le courage de l’affliger ! »). Enfin l’ironie comique de certaines répliques établit un rapport de connivence amusée entre le lecteur et les personnages, il provoque le rire en dépens des personnages le stratagème crée des quiproquos lorsque les mensonges et tromperies se rencontres quiproquo qui vont provoquer le rire. Enfin les monologues des personnages montrent qu’ils se révèle a eu même, le spectateur en rie car les autres protagonistes restent dans le flou or que les spectateurs sont au courant des réels sentiments de tous les personnages.
Nous venons d’étudier les différents rire dans les Fausses confidences qui découlent de différents comiques et qui crée donc le rire dans Les Fausses Confidences. Nous allons désormais approfondir la question du stratagème dramatique dans Les Fausses Confidences.
Le stratagème dans les fausses confidences à une fonction dramatique, en effet le titre pluriel des Fausses Confidences appuie sur les multitudes de mensonges et stratagème auquel le spectateur assistera. Le stratagème des scènes ne laisse aucuns répits aux spectateurs, il constitue un ressort comique, Dubois étant mettre de jeu est le stratège principale manipule tous les personnages notamment Marton et Arlequin. Marton et Arlequin sont des victimes secondaires compare à Araminte, mais la manipulation de Dubois provoque des révélations successives qui par la suite bouleverse Araminte elle qui voulait garder les sentiments de Dorante secret. Lorsque le tableau d Araminte est dévoilé, Dubois est comédien il agit comme s’il n’était pas au courant de ce qui était en train de se passer et fait semblant d’être surpris, Dubois soi-disant scandaliser crée intentionnellement un affrontement avec Arlequin au sujet d’un autre portrait afin de créer un quiproquo. Arlequin fidèle à sa maitresse prend le rôle d’un défenseur de l’honneur, Marivaux ce que la société à l’époque des lumières devrait ressembler. Dubois reste un valet mais reste le grand gagnant du livre, dans sa dernière réplique « Ouf ! Ma gloire m’accable. Je méritais… » il est le seule et grand gagnant a ses yeux. Marivaux est en quelques sortes un féministe de l’époque en effet le personnage d’Araminte est une femme de caractère qui est rarement rencontrer dans les comédies anciennes, comme Thérèse Raquin qui est un personnage atypique. Marivaux avant tout dénonce l’ambition inconvenante de Mme Argante et pousse tout individus de poursuivre leur bonheur dans la dignité.
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