Le roman et la nouvelle au XIX è siècle : réalisme et naturalisme
Dissertation : Le roman et la nouvelle au XIX è siècle : réalisme et naturalisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maelys280 • 6 Juin 2019 • Dissertation • 2 630 Mots (11 Pages) • 551 Vues
Objet d'étude: Le roman et la nouvelle au XIX ème siècle: réalisme et naturalisme
Texte: Guy de Maupassant,Extraire de Une vie (1883).
Le roman de Guy de Maupassant nommé Une vie date de 1883. Il raconte l'histoire d'une jeune fille de 17 ans enceinte et marié à un homme nommé Julien de Lamare. Elle apprend plus tard qu'il la trompe avec sa servante Rosalie et qu'elle aussi a eu un enfant de lui.
Dans cet extrait, on assiste à l'accouchement de Jeanne. Nous répondront à la question “ En quoi cette scène d'accouchement est-elle réaliste? ”. On analysera tout d'abord dans la scène réaliste, ses souffrances insurmontables, puis le personnage transformé par ses souffrance. Ensuite on fera une analyse psychologique sur la jalousie et la révolte de Jeanne en commençant par étudier la trahison de Rosalie puis l'indifférence de Julien. Et enfin, pour finir, nous étudieront la découverte de la maternité, en commençant par analyser la haine du père à celle de l'enfant à naître et la haine de Jeanne métamorphosée en amour fanatique.
Les souffrance de Jeanne sont atroces et insurmontable. Elle essaye malgré tout de pensée à autre chose, mais cela ne suffit pas.
Jeanne est associé à une personne « malade » : « Et la malade,de temps en temps poussait une faible plainte ». Le champs lexical de le souffrance physique est nombreux et très présent au début du texte : « malade », « douleurs », « violence », « cris », « gémi », « tortures », « crise », « convulsion », « spasme », « mourir », « tuait » ce qui montre la souffrance du personnage.
Jeanne a attendu « pendant deux heures » avant « l’événement » : « pendant deux heures, on pu croire que l 'événement se ferait longtemps attendre » , puis elle ressentit un peu après que « les douleurs reprirent tout d'un coup » avec « violence » ce qui montrent l'intensité de la douleurs. L'utilisation du mot « reprirent » nous informe qu'avant cela Jeanne a déjà souffert de ces « douleurs ». Celle que Jeanne ressentit « devinrent épouvantable » ; le mot « épouvantable » est utilisé pour montrer le degré de souffrance qu'elle endure. La souffrance que Jeanne change son comportement et la pousse a faire des choses « involontaires » : « Et Jeanne, dont les cris involontaires jaillissaient ». Jeanne est pris au dépourvu par cette douleur et serre les dents comme un enfant qui s'apprêtent a recevoir une piqûre du docteur : « entre ses dents serrées ». Ses « idée » qui les envahies ne sont pas assez puissante face à « la crise » qui l'envahi : « Parfois la crise devenait tellement violente que tout idée s'éteignait en elle. Elle n'avait plus de force, de vie, de connaissance que pour souffrir ». Sa « force » est détruite par cette souffrance.
Une « autre douleur », mais cette fois-ci c'est une douleur morale et non physique, celle de « l'âme » qu'elle ressent : « et une autre douleur, une douleur de l'âme ». Jeanne subit « une convulsion effroyable » ce qui confirme avec le mot « effroyable » l'intensité que cette douleur lui procure. Cette profonde douleur est comparé à la mort : « Je vais mourir. Je meurs ! ». L'enfant de Jeanne est considéré ici comme un étranger voulant la mort de Jeanne : « et contre l'enfant inconnue qui la tuait ».
Jeanne est en effet désignée par des expressions qui la réduisent à une « malade »ou à un corps morcelé : « Et la malade, de temps en temps, poussait une faible plainte » (l. 1). La garde et le médecin la « manient » comme une chose. Les seules parties des son corps évoquées sont ses « entrailles », son « ventre ». Elle n'est plus qu'un « corps épuisé ». Ce corps martyrisé lui échappe, comme nous l'avons vu précédemment , avec ces cris qui jaillissent malgré elle. Et c'est comme si elle était soudain séparée de son propre corps. De même, révoltée par une souffrance qui, pour elle, n'a pas de sens, tant que l'enfant n'est pas né, Jeanne devient haineuse à l'égard de son entourage et même Dieu. En effet, elle maudit Dieu et les prêtres. Le narrateur étant, ici, omniscient, lit dans les pensées de son personnage et insiste sur l'aspect totalement inhabituel de tels sentiments chez la jeune femme. La phrase débute ainsi « Dans son âme misérable et troublée ». Il s'agit bien d'une personne qui a perdu ses repères et qui se sent soudain démunie et abandonnée de tous : « et elle maudissait Dieu, qu'elle avait cru juste autrefois ». L'emploi du plus-que-parfait « avait cru » et de l'adverbe de temps « autrefois » souligne l'opposition entre passé et présent ; et l'adjectif « juste » montre l'incompréhension et la révolte dans lesquelles elle se trouve. Tout se mêle : Dieu, le destin et les prêtre. Ces derniers sont devenus des menteurs puisqu'ils prêchent le contraire de ce qu'ils font : « elle s'indignait des préférences coupables du destin, et des criminels mensonges de ceux qui prêchent la droiture et le bien ».
Jeanne éprouve aucun amour pour Rosalie et Julien, même si celui-ci est son époux. Elle éprouve toutes sortes de sentiments péjoratifs envers eux.
Jeanne éprouve de la jalousie envers Rosalie : « pensait sans cesse à Rosalie qui n'avait point souffert, qui n'avait presque pas gémi, dont l'enfant, l'enfant bâtard,était sorti sans peine et sans tortures. »
Elle l'envie de ne pas avoir « souffert », « gémi » et que sont enfant « était sorti sans peine et sans tortures. » On comprend alors qu'elle la jalouse de ne pas avoir endurer les mêmes souffrances qu'elle. Elle qualifie l'enfant de Rosalie d' « enfant bâtard » ce qui montre que, malgré la haine qu'elle a envers son époux qui la trompé, elle ne considère pas que cette enfant est de lui et refuse de l'accepter. Elle se compare à Rosalie, et pense que Dieu la préfère à elle : « et elle maudissait Dieu, qu 'elle avait cru juste autrefois ; elle s'indignait des préférences coupables du destin ». Pour Jeanne, l'injustice a lieu entre elle et Rosalie ; car elle a est la seule a éprouver de la douleur lors de son accouchement : « et elle maudissait Dieu qu'elle avait cru juste autrefois ».Elle s’aperçoit que l'expression, les mouvements et les paroles de Julien sont les mêmes qu'il avait eu lors de l'accouchement de Rosalie : « Elle retrouvait avec une mémoire sans ombres les gestes, les regards, les paroles de son mari devant cette fille étendue ; et maintenant elle lisait en lui, comme si ses pensées eussent été écrite dans ses mouvements, elle lisait le même ennuie, la même indifférence pour elle que pour l'autre, le même insouci d'homme égoïste, que la paternité irrité. ». Jeanne utilise les termes « cette fille » et « l'autre » pour parler de Rosalie ce qui montre bien son indifférence envers elle malgré qu'elle la considérait autrefois pour une amie.Dans ce passage le point de vue adopté est celui de Jeanne ce qui nous aide à voir la relation qu'elle a avec Rosalie de son point de vue a elle.
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