Le mariage de figaro de Beaumarchais

Le mariage de Figaro, Beaumarchais

Introduction :

Cette pièce de théâtre du 18ème siècle écrite par Beaumarchais. Raconte le mariage de Figaro et de Suzanne semer d’embuches. Dans cette scène se déroule à la fin de procédure judiciaire destinée à obliger Figaro à se marier avec Marceline comme souhaite le comte mais coup de théâtre Marceline est en fait la mère de Figaro. Marceline défendre la cause la femme dans cet extrait.

Mouvement :

1er mouvement : début du texte à la ligne 9 c’est le plaidoyer de Marceline.

2ème mouvement : de la ligne 9 à la ligne 16 c’est réquisitoire contre la domination masculine.

3ème mouvement : de la ligne         16 à la fin du texte c’est un discours féministe.

Projet de lecture :

Comment Marceline passe-t-elle d’un plaidoyer personnel à un véritable discours féministe ?

Analyse linéaire :

1er mouvement

• « Des fautes si connues ! Une jeunesse déplorable » = phrase exclamative, non verbale = Bartholo accuse Marceline, il est en colère.  
• « Déplorable » = adjectif = il est utilisé dans les 2 sens dans le sens blâmable et dans le sens de la pitié.
• « Oui déplorable … en sa vie a perdu 10 infortunées ! » = tirade = montre l’implication de Marceline.
• « S’échauffant par degrés » = didascalie = Marceline est énervée, en colère.
•   « L’âge des illusions, de l’inexpérience » = présent de vérité générale au pluriel = Elle était naïve, sans éducation maintenu dans l’ignorance, elle était une proie.
• « Mais qu’il est dur … modestes » = phrase exclamative = montre la condition des jeunes filles.
• « Mais dans l’âge … d’ennemis rassemblés ? » = question rhétorique = Marceline impose la réponse qui est une évidence.
• « Tel nous juge … dix infortunées ! » = syntaxe d’un proverbe = Vise Bartholo qui lui aussi n’est pas irréprochable, elle veut aussi généraliser les hommes.
•  « Les plus coupables … généreux » = pluriel et présent de vérité général = Il généralise avec le pluriel, énonce une règle avec le présent de vérité général, montre aussi sont accord avec Marceline.

2ème mouvement

• « Vivement » = didascalie = parle sous un ton virulent.
• « Hommes » = apostrophe = idée qu’elle interpelle directement les hommes, elle les prend à parti.
• « Plus qu’ingrats » = adjectif péjoratif = Marceline se moque des hommes, elle les met en accusation.
• « Les jouets de vos passions » = métaphores = montre l’infériorité des femmes.
• « Hommes plus … vos victimes » = phrase exclamative = elle adopte le ton d’un procureur.
•  « C’est vous » = présentatif = Marceline s’adresse aux hommes, elle les montre du doigts.
• « Vous » = répétition = elle insiste sur le fait qu’elle accuse les hommes.  
• « Vos » = déterminant possessif = complice, du côté des hommes.
• « Si vains » = hyperbole, adjectif péjoratif = ils sont prétentieux et disqualifie la justice.
• « Droit de nous juger » = antiphrase = pas le droit de juger les femmes.
• « Honnête moyen de subsister » = hommes prennent leurs travails.  
• « Est-il … filles ? » = question rhétorique = Marceline impose la réponse.
• « Ils font broder jusqu’aux soldats ! » = surenchères = il amplifie les propos de Marceline.

3ème mouvement

• « Dérisoire » = adjectif péjoratif = ruine l’image de la femme.
• « Leurrées » = illusion = référence au début du texte.  
• « Respect apparents », « servitude réelle » = antithèse = l’impression d’être respecté alors que non.
• « Mineures pour nos biens », « majeures pour nos fautes » = antithèse = Montre que la femme est sous-estimée, et pas égale à l’homme.  
• « Ah » = interjection = cris du cœur.
• « Horreurs ou pitié » = mots forts = elles ne sont plus des victimes.
• « Elle a raison ! », « Que trop raison ! » = phrase exclamative = montre leurs accords avec Marceline.
• « Elle a, mon- on Dieu ! Raison. » = bégaiement = la justice reconnait que Marceline a raison.  

Conclusion :

Dans cette extrait Beaumarchais a voulu dénoncer les hommes. Car leurs visions de la femme n’est pas éthique. Grâce à cette extrait Beaumarchais espère pouvoir faire changer les mentalités.

...