Le mariage de Figaro / Beaumarchais
Commentaire de texte : Le mariage de Figaro / Beaumarchais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mronfle • 28 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 633 Mots (3 Pages) • 380 Vues
- Introduction
Le mariage de Figaro est une comédie de Beaumarchais en 5 actes, écrites en 1784
La pièce raconte une journée pleine de rebondissements au cours duquel Figaro et Suzanne, 2 valets, tente de se marier et d'empêcher que le comte Almaviva n'exerce son droit de cuissage sur la jeune femme
dans l'acte 3 scène 5 on assiste à un jeu de manipulation: le comte essaye de découvrir si Figaro sait qu'il courtise Susanne, alors que Figaro, est au courant de tout, entend déjouer les plans du comte pour se marier avec la jeune femme.
- I -la relation entre le comte et Figaro
Dans l'acte 5 scène 3 Figaro et le comte tente chacun de manipuler l'autre.
le comte cherche à déterminer si Figaro sait qu'il courtise Susanne, afin de l'envoyer en Angleterre s'il l'ignore, ou de lui faire épouser marceline si Susanne lui a tout raconté. « Qui t’empêcherait de l’emmener à Londres ? »
Les enjeux dramatiques est de savoir si l’autre sait, c’est-à-dire que le Comte cherche à découvrir si Figaro sait. Mais en même temps, l’enjeu est de cacher ce que le personnage sait, c’est-à-dire que Figaro doit cacher ses connaissances au Comte. Ce duel ressemble à un jeu de cache-cache composé de différentes phases.
Figaro tente de cacher qu'il sait tout pour échapper au plan du compte.
Le rang social se pose très vite comme un obstacle ce qui montre le comte en rabaissant Figaro à son rang de vallée en lui attribuant une image caricaturale et domestique fourbe
- II- Une saturé sociale et politique
Ce n'est donc pas la valeur d'un homme mais sa naissance qui lui permet d'évoluer et d'être bien passé socialement. figaro affirme ainsi que la politique ne révèle que des privilèges durant, et qu'elle compte beaucoup d'idiots et d'incompétents
Encore une fois, Figaro fait preuve de beaucoup d'éloquence, par exemple avec le chiasme "d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend". Il fait une énumération des défauts de la politique, dans une grande phrase qui semble n'être dite que dans un souffle, qui est lourde d'accusations et qui montre sa colère.
Dans sa tirade sur la politique, Figaro utilise le champ lexical de l'apparence, du paraître (verbes feindre, entendre, ignorer, pouvoir, paraître, jouer).
Figaro dénonce la politique comme une affaire de mensonge et de manipulation, un théâtre de l’hypocrisie. En effet le champ lexical qu'il utilise renvoie très clairement au théâtre: « feindre » ; « paraître » ; « Jouer bien ou mal un personnage »
En effet, les politiques recours à des pratiques immorales pour arriver à leur fin: espionner, corrompre, mentir. Figaro dénonce ces pratiques dans une accumulation au rythme saccadé qui soulignent sa colère: « répandre des espions et pensionnés des traîtres; amollir des cachets; intercepter des lettres; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l'importance des objets.
Le Comte lui-même résume l'idée par ces mots : "c’est l’intrigue que tu définis !", et Figaro répond que intrigue et politique sont liés "je les crois un peu germaines" (germaines = cousines).
Finalement, Figaro conclue en chantant qu'il aime mieux l'amour à la politique et à la réussite sociale : "J’aime mieux ma mie, oh gué !"
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