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Le Socialisme en France

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Par   •  6 Juin 2019  •  Fiche  •  1 776 Mots (8 Pages)  •  754 Vues

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Le Socialisme

  • Introduction

Sous l’Empire et la Restauration, c’est l’époque des Socialistes “utopiques” qui vont exercer une influence sur les ouvriers-artisans, mais sans jamais envisager les moyens de faire aboutir concrètement leur réflexion...

Le socialisme français prend place dans le mouvement ouvrier né au XIXème siècle, qui dénonce le capitalisme et cherche à assurer une répartition plus égale des richesses.

  • Qu'est-ce que "le socialisme" et "le socialisme utopique  ?

Le mot de socialisme apparait vers 1830, le terme désigne l'ensemble des doctrines qui dénoncent les abus du capitalisme, prônent le remplacement de la propriété privée des moyens de production et d'échanges par la propriété collective et souhaitent créer une société d'hommes libres et égaux sans patrons ni ouvriers.

Le terme de « socialisme utopique » est employé de façon péjorative par Karl Marx pour désigner les différents courants socialistes qui apparaissent en France dans la première moitié du XIXe siècle.

  • Causes du développement des idées socialistes

Un des aspects principaux du XIXe siècle réside dans ces luttes sociales, dans l'aspiration à la dignité humaine, à la fraternité et à l'égalité, par la partie la plus faible, ignorante et exploitée de la population.

On examinera tout d'abord les diverses catégories sociales au XIXe siècle, avant d'aborder les luttes ouvrières et leurs résultats, les réformes sociales.

  • Les catégories sociales
  1. Les classes supérieures

L'aristocratie se distingue de moins en moins au XIXe siècle de la haute bourgeoisie, car la révolution industrielle et la Révolution française ont eu pour effet d'une part d'enrichir et de renforcer les entrepreneurs et chefs d'industrie, d'autre part de réduire ou d'éliminer les privilèges de la noblesse.

  1. La bourgeoisie

Elle apparaît alors comme « une classe supérieure et une classe dirigeante » qui détient le pouvoir économique, politique et culturel et prend ainsi la suite de la noblesse dans l'Ancien Régime.

  1. Le peuple

Ils vivaient au jour le jour, sans avoir la certitude de l'argent du lendemain. La population loge
dans des conditions
épouvantables

  • Les conditions des ouvriers

   L'ouvrier dans la première moitié du XIXe siècle ne cherche même pas à vivre, mais à survivre, à cette différence qu'il n'a aucune chance d'en sortir, de voir son sort s'améliorer ; « vivre, pour lui, c'est de ne pas mourir ».

   Ces conditions de vie misérables de la classe ouvrière au XIXe siècle ont été souvent décrites : le dénuement, la faim, le rachitisme des enfants, l'alcoolisme, la violence, l'insécurité, l'analphabétisme.

   Les eaux souillées, la sous-nutrition favorisent les maladies de toute sorte (typhus, choléra).

   Les accidents du travail sont constants, en particulier dans les mines.

   Les maladies du travail sont également la norme.

   Les ouvriers travaillent en moyenne 12 à 14 heures par jour, et même 15 heures dans les industries textiles, pour des salaires de subsistance. Dans les industries domestiques, la durée du travail tourne autour de 16h par jour. Elle n'est nulle part limitée, sauf pour les enfants.

En 1866 à Paris les ouvriers représentent 57 % de la population.

La bourgeoisie possède les moyens de production et les fait mettre en œuvre par les ouvriers. Mais elle les paye le moins possible pour réaliser le plus de profit. Le pouvoir d'achat des ouvriers est donc faible, aussi tous les objets produits ne pourront être vendus. D'où des crises périodiques de surproduction.

  • L'essor du socialisme

Le XIXe est le siècle du capitalisme et du libéralisme, mais c'est aussi celui du socialisme.

Les socialistes s’indignent des inégalités entre les ouvriers misérables et les bourgeois fortunés, et ils veulent réduire ou supprimer ces inégalités.

Les socialistes sont généralement opposés au nationalisme : ils pensent que les progrès sociaux doivent gagner l'ensemble de la planète.

Les ouvriers adhèrent peu à peu aux idées socialistes.

  • Les socialistes du XIXe siècle

Optimistes, les socialistes utopiques ont foi dans la raison de l'homme, dans sa bonté et dans l'efficacité de l'éducation. Pour réaliser leurs réformes, ils n'assignent aucun rôle privilégié à une classe sociale déterminée et s'adressent à tous, gouvernants et gouvernés, riches et pauvres.

  1. Claude Henri de Saint-Simon

Noble français, développe le thème de la solidarité sociale et de l’Etat régulateur, il inspirera les premières coopératives ouvrières.

Les disciples de Saint-Simon sont les « Les Saint-Simoniens », Ils veulent réaliser une réforme globale de la société. Ils ne satisfont pas de réalisations partielles, d’entreprises nationales. Ils croient à l’unité du genre humain et veulent instaurer la concorde et l’harmonie universelle.

« Le dernier des gentilshommes et le premier des socialistes » (se définissait-il modestement),

  1. Pierre-Joseph Proudhon

Ouvrier imprimeur, théorise une société de petits producteurs indépendants, substituant à l’État des associations professionnelles et communales, opposant à une société commandée autoritairement une fédération sur libre consentement de la base. D’après lui  « La propriété c’est le vol ». Sa doctrine est à la fois une doctrine de la liberté et de l’égalité, Il rêve d’une société anarchique ou le pouvoir politique serait remplacé par de libres ententes entre les travailleurs

  1. Charles Fourier

Un théoricien socialiste et économiste français, Pour réformer la société, Fourier compte sur les phalanstères, c'est-à-dire sur des petites unités sociales, formées par 1 600 personnes environ qui sont solidaires ; ils sont composés d'hommes et de femmes de caractère et de passions opposés et complémentaires. Les revenus y sont répartis entre le travail, le talent et le capital. Fourier a exposé cette utopie sociale dans son livre Nouveau Monde industriel et sociétaire (1829) et, de 1832 à 1849, dans la revue la Réforme industrielle ou le Phalanstère, devenue la Phalange.

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