Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
Compte rendu : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jean_jsp • 22 Février 2022 • Compte rendu • 814 Mots (4 Pages) • 350 Vues
Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, le Mariage de Figaro, 1778
Explication linéaire 9: Acte premier du Mariage de Figaro
Introduction
En 1778 Beaumarchais publie le Mariage de Figaro qui est la suite du Barbier de Séville en 1775. Le publique s’attend à retrouver les éléments qui ont fait le succès de cette première comédie. Il s’attend en particulier à retrouver le duo maître-valet qui a fait le succès du Barbier de Séville. Or certains éléments ont changer [voir feuille Barbier de Séville]. La première différence entre le Barbier de Séville et le Mariage de Figaro c’est qu’il ne s’agit plus du mariage des maîtres mais du mariage des domestiques. La deuxième différence est que Figaro n’est plus un barbier indépendant mais devient domestique (dépendant). La troisième différence c’est que Rosine est devenue l’épouse du comte Almaviva. La pièce ne sera représentée en publique qu’en 1784 car elle a été censurée puisqu’elle attaque les privilèges de la noblesse. C’est un grand succès. L’acte I scène 1 s’ouvre sur le couple Figaro-Suzanne et évoque tout de suite leur mariage. C’est un début dynamique. Problématique : Comment le mariage de Figaro devient t’il le mariage de Suzanne. Trois mouvements apparaissent dans cette scène. Le premier mouvement commence aux didascalies et s’arrête à « bonne grâce ici » cela permet de comprendre la mise en scène voulu par Beaumarchais. Le deuxième mouvement est rythmé par des stichomythies de « dans cette chambre » à « Est-tu mon serviteur ou non ? » permet de dévoiler un comique de caractère : Suzanne est l’égale de Figaro. Dans le troisième mouvement, Suzanne doit enfin expliquer à Figaro se qu’il n’a pas encore compris et pourquoi son maître lui donne cette chambre.
1er mouvement
Sur la scène, on voit un grand fauteuil de malade (indication didascalique) sans doute un hommage à Molière. On a une référence à un mariage qui se prépare « petit bouquet » mais se sont des domestiques qui se marient et non les nobles comme dans Molière. « Dix-neuf pieds sur vingt-six » : possible parallélisme entre Figaro et l’acte I scène 1 de Malade Imaginaire avec Argan qui compte ses pièces. On voit un couple amoureux « lui prend les mains », la complimente « ma charmante » parle de lui-même comme d’un amoureux. « Se retire » mouvement de recul. Dépendance de Figaro au maître : « ce beau lit qui monseigneur nous donne » contrairement au Barbier de Séville
2e mouvement (accélération par les stichomythies)
Suzanne commence par poser une question « Dans cette chambre ? », elle n’était donc pas au courant et ensuite, on a trois répliques ou Suzanne utilise la négation soit par les adverbes de négation « ne point », « ne pas » soit par le lexique « dé » dans « déplaît ». La série de négations permet d’affirmer sa volonté. Figaro lui ne comprend pas d’où les deux interrogations « pourquoi ? », « mais encore ? », il veut une raison, il ne comprend pas. Figaro apparaît dominé par Suzanne ce qui se voit par les expressions « Est-tu mon serviteur », « prouvé que j’ai raison » Longue phrase avec deux propositions subordonnées et une antithèse entre raison/tort.
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