Le Mariage de Figaro, Beaumarchais
Dissertation : Le Mariage de Figaro, Beaumarchais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar g.tostivint • 16 Janvier 2021 • Dissertation • 1 232 Mots (5 Pages) • 528 Vues
Au XVIIIe siècle, Beaumarchais inscrit Le Mariage de Figaro dans la continuité du Barbier de Séville qui lui a si bien réussi. Sa pièce s’inspire donc à nouveaux de la comédie classique mais aussi du drame, un genre nouveau qui mélange gaieté et gravité.
Nous allons alors voir en quoi tous les éléments renvoyant au spectacle permettent-ils de renforcer le comique de la pièce qui sans eux pourrait sombrer dans le drame.
Pour cela, nous étudierons le caractère comique de la pièce, puis les différents sujets de société que Beaumarchais dénonce à travers sa pièce et nous finirons par exposer les différents éléments pouvant faire pencher la pièce vers le drame.
Tout d’abord les différents types de comique sont utilisé
En effet, on peut distinguer le comique de geste à travers les différentes didascalies tels que les « soufflets » (V,8) que donne Suzanne à son fiancé. Par ailleurs les baisers le baiser que reçoit le comte quand il vient s’interposer entre sa femme qu’il croît être Suzanne et Chérubin relève de la même tradition.
Puis le comique de situation est employé à travers les quiproquos, les cachettes, les costumes
On peut alors prendre comme exemple l’acte V scène un. Beaumarchais recourt aux cachettes, mais la scène est rendue plus complexe par le jeu des quiproquos générés par les déguisements : le comte croit entraîner Suzanne, et Figaro croit parler à la comtesse. Ce spectacle est amusant pour le spectateur qui est dans la confidence et instaurent une réelle complicité avec les deux femmes qui entendent des propos qu'elles n'auraient jamais dû entendre.
On observe ensuite le comique de répétition. Ainsi les trames de mariages compliqués se superposent entre Figaro et Suzanne, Marceline et Bartholo.
Par ailleurs le dramaturge recourt au comique de mots s’appuyant sur la manipulation de la langue, le jargon, les insultes, les jeux de mots, les bégaiements, les noms des personnages…
On peut le remarquer lors de l’échange d’insultes entre Bazile et Figaro.
Enfin Le comique de caractère qui naît du contraste entre le personnage et son statut ou sa situation.
C’est le cas de Brid’oison, juge ridicule qui illustre la discordance entre le sérieux de son métier et son incompétence. Mais aussi de Bazile qui se croît un grand musicien alors qu’il n’est qu’un « musicien de guinguette ». Et enfin le Compte, grand Seigneur et maître du château, qui crie, tape du pied et est prêt, une pince à la mais, à défoncer la porte du « cabinet ».
La pièce est par ailleurs construite sur un rythme très rapide classique à la comédie qui, tout au long de l’intrigue tient en haleine le spectateur
Il y a dans l’enchainement des scène une véritable rapidité et au sein même de celle-ci, des répliques qui se suivent courtes et efficaces. On peut alors prendre comme exemple la scène d’exposition, lors de l’échange entre Figaro et Suzanne.
De plus ce rythme est renforcé par des ressorts de la comédie comme le quiproquo. Ainsi, le Comte croit rencontrer Suzanne sous les marronniers et se retrouve auprès de sa propre femme.
Puis le Vaudeville ajoute de la légèreté. Effectivement, une comédie doit s’achever sur un mariage et un dénouement heureux.
Beaumarchais par ailleurs aborde différents sujets de société qui amène du sérieux et de la gravité à la pièce.
En effet celui-ci fait à travers son œuvre et la relation maître-valet une critique des privilèges.
Le Comte exerce sur ses serviteur un véritable abus de pouvoir sur ses serviteurs.
En effet celui-ci manipule Figaro pour abuser de sa femme pendant son absence. De même que Chérubin qu’il envoie par jalousie compulsive envers sa femme comme soldat à l’autre bout du pays.
Ensuite le maitre a un pouvoir sur ses serviteurs et contraint leur parole et leur corps.
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