Le Mariage de Figaro, Beaumarchais
Cours : Le Mariage de Figaro, Beaumarchais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar travailfrancais • 4 Juin 2020 • Cours • 1 096 Mots (5 Pages) • 708 Vues
Le Mariage de Figaro
Acte III
La fin de l’acte II contient des didascalies expliquant le changement de décor. Pour la première fois il n’était plus nécessaire de moucher les chandelles car des quinquets (lampes à huile à réservoir) éclairaient la scène. La salle du trône correspond à l’espace public en opposition avec les chambres qui représentaient des lieux de l’intimité.
L’intrigue : Figaro-Le Comte
Scènes 1 à 3 : Le Comte envoie Pédrille porter son cachet à Chérubin, à Séville.
Scène 4 : Monologue du Comte qui se devine trompé mais qui ne comprend pas comment. Il décide de tester Figaro pour savoir s’il est au courant de ses intentions concernant Suzanne.
Scène 5 : Le Comte propose à Figaro de l’emmener en Angleterre. Celui-ci refuse et le Comte décide qu’il épousera Marceline.
Le procès
Scènes 6 à 8 : La salle est préparée pour l’audience.
Rappel : Les affaires de Beaumarchais, souvent aux prises avec la justice.
→ Brillant horloger de 20 ans il perfectionne la montre mais ces améliorations sont récupérées par l’horloger du roi. Mais il ne veut pas se laisser déposséder et en appelle à l’Académie des sciences.
→ En avril 1764, Beaumarchais entreprend un séjour de dix mois à Madrid vraisemblablement pour aider sa sœur Lisette délaissée par son fiancé Clavijo, fonctionnaire au ministère de la Guerre. Pendant son séjour en Espagne, il s'est surtout occupé de conclure des affaires pour Duverney. Ils cherchent à gagner des contrats exclusifs pour la colonie espagnole nouvellement acquise de Louisiane et tentent d'obtenir la concession de la traite dans les colonies espagnoles en Amérique. Beaumarchais se rend à Madrid muni d'une lettre de recommandation du duc de Choiseul, devenu son protecteur. Ses affaires s'éternisent et Beaumarchais passe une grande partie de son temps à s'imprégner de l'atmosphère espagnole, appelée à exercer une influence majeure dans ses écrits ultérieurs. Bien que lié à des personnalités influentes à l'instar du ministre des Affaires étrangères Grimaldi, ses espoirs de contrats restent sans lendemain et il quitte la Castille pour Paris en mars 1765.
→ A l’âge de 35 ans il est confronté à l’affaire de l’adjudication pour l’exploitation d’une partie de la forêt de Chinon (il est lieutenant général des chasses depuis quelques années). C’est là que commence le film d’Édouard Molinaro, Beaumarchais l’insolent.
→ A la mort du financier Pâris-Duverney, qui l’avait associé à ses affaires et lui avait permis d’acheter plusieurs charges, le légataire, le Comte de La Blache, refuse ce qui avait été convenu entre Pâris-Duverney et Beaumarchais. Il intente un procès qu’il perd mais fait appel. Ces affaires judiciaires vont durer de 1770 à 1778.
→ Querelle avec le duc de Chaulnes à propos d’une actrice, Mlle Mesnard (1773).
→ Le conseiller Goëzman, nommé rapporteur du procès La Blache, juge en défaveur de Beaumarchais. A la demande de Beaumarchais, la procédure est recommencée et Beaumarchais écrit une série de mémoires qui lui assurent le soutien de l’opinion publique, dénonçant en particulier le fait que Goëzman, nommé rapporteur, aurait touché de l’argent des deux partis. Il est blâmé mais triomphe. Il sera éloigné et utilisé sous le nom de Ronac par Louis XV pour diverses missions à l’étranger. Il le sera encore à nouveau en 1775 en Angleterre, auprès du chevalier d’Éon.
→ 1775-78 : Il a plusieurs affaires en cours (il y perd beaucoup d’argent) : celle de la Blache-Goëzman ne prendra fin qu’en 1778, avec sa réhabilitation
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